jeudi 13 mars 2014

Le sauvetage sportif c’est « Nager Utile »

©Laetitia Blanc

Aujourd’hui, rencontre avec Laëtitia Blanc qui pratique un sport peu connu du grand public : le Sauvetage Sportif. Cette jeune Valenciennoise de 22 ans originaire du sud de la France (Hérault) fait partie du Cercle des Nageurs Sauveteurs de Valenciennes. Si vous ne connaissez pas cette discipline sportive, car oui c’est un sport avec un peu moins de 50.000 licenciés à la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme, découvrez-la à travers cette interview.

A quel âge avez-vous appris à nager?
Laëtitia Blanc : Quel âge exactement, je ne m’en souviens plus... Mais j'ai appris à nager lorsque que j’étais à l’école primaire (6-7ans je pense).J’ai appris à nager grâce à des stages de natation organisés à la piscine Raoul Fonquerne (Sète) pendant les vacances scolaires. Vu que j’aimais bien nager, j’ai décidé de m’inscrire au club de Sauvetage Sportif des MNSL de Sète en école de natation (section ENS)

Depuis combien de temps faites-vous de la natation?
LB: Cela doit faire une quinzaine d'année environ je pense.

Et plus particulièrement du sauvetage sportif?
LB : J’ai commencé le sauvetage sportif à l’âge de 9ans !
J'ai commencé par 2 ans d'école de natation puis j'ai intégré le groupe compétition cela fait maintenant 11 ans.

Pouvez-vous expliquer, pour nos lecteurs ne connaissant pas, en quoi consiste le sauvetage sportif?
LB : Le Sauvetage Sportif est une discipline qui nous est venue tout droit d’Australie.
Ce sport met en place des épreuves dans lesquelles on peut retrouver les techniques de sauvetage réelles (aller chercher une personne au fond de l’eau et la remorquer, ramener une victime à l’aide d’une bouée tube, ect…).
Certaines techniques utilisées en compétition sont propres à la compétition (façon de remorquer le mannequin sur le ventre par exemple).
C’est une nouvelle façon de découvrir la natation et d’apprendre à nager de façon ludique et utile.

©Laetitia Blanc

Il n’existe pas moins de 15 épreuves au championnat de France dont les 100m, 200m ou 400m obstacles, le 100m mannequin avec palmes ou encore le 200m super Sauveteur. Quelle est votre épreuve de prédilection ? Pourquoi ?
LB : En championnat de France les épreuves du 100 et 400m obstacle n'y figurent pas. Le 100m obstacle s’arrête aux inter-régions pour les poussins. Le 400m a été totalement enlevé des compétitions depuis quelques années.
Mon épreuve de prédilection est le « 100m Bouée Tube » car c'est une des épreuves sur laquelle je fais mes meilleurs chronos. Cette épreuve consiste à plonger avec des palmes et une bouée tube (dans les mains ou sur le dos), puis nager 50m en nage libre. Ensuite le sauveteur doit clipser la bouée tube autour d’un mannequin qui est tenu par un co-équipier et le tracter pendant les 50 derniers mètres.
Mais, il est vrai que le 200m super sauveteur est une épreuve que j'adore faire car c'est l'épreuve reine du Sauvetage sportif en « eau plate » (piscine). Elle est à elle seule un mélange de plusieurs épreuve (parcours en crawl, mannequin, chaussage de palmes, bouée tube). C’est une épreuve longue et complexe mais, si elle est parfaitement réalisée, ce peut être une des plus belles épreuves à voir !

Comment vous êtes-vous dit un matin "si je faisais du sauvetage sportif"?
LB : J'ai connu ce sport grâce à une amie, avec qui j'étais en classe de primaire, qui m'a demandé si je voulais venir nager avec elle au club des Maîtres-nageurs Sauveteurs du Languedoc (MNSL) de Sète. Je l'ai suivi, et je n'ai jamais pu quitter ce sport qui est devenu une réelle passion pour moi.

Le sauvetage sportif vous apporte-t-il plus facilement du travail type maître-nageur ou autre?

LB : Le sauvetage sportif peut nous aider à passer plus facilement les épreuves pratiques des diplômes (Surveillant de baignade (SB), Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité animation sociale (BPJEPS)), mais je ne pense pas qu'un employeur va nous embaucher plus facilement si l'on vient du milieu du sauvetage.

Tout le monde peut en faire? Quel niveau faut-il avoir en natation?
LB : Tout le monde peut en faire.
Il faut savoir nager en crawl, faire des jambes de brasse, nager avec des palmes et apprendre les différentes techniques des épreuves que l'on sera amené à réaliser en fonction de notre catégorie.
Peut-être que la plus grosse difficulté, au début, est d’apprendre à tracter le mannequin de compétition « orange » - dès la catégorie « Minime » -  qui pèse 80kg !

On ne fait pas que compter les carreaux


Que vous apporte le sauvetage sportif comparé à la natation?
LB : Ayant pratiqué la natation sous forme de courses en plus du sauvetage je peux dire que le sauvetage me donne beaucoup plus envie de nager. Pour moi le sauvetage sportive c’est « nager utile ». Contrairement à la natation sous forme de courses je ne me lasse pas de nager, chaque entrainement est différent et donne sans arrêt envie de se surpasser.
Le Sauvetage Sportif permet de nager d'une façon « ludique ». On peut alterner les entraînements de natation pure(crawl, dos, brasse, papillon, pull, plaquettes…) et les entraînements « sauvetage »(avec des bouées tube, des mannequins, des palmes, des obstacles...). Du coup, on ne fait pas « que compter les carreaux » !

En combien d'années arrive-t-on à faire des championnats Nationaux?
LB :On peut y arriver très vite, tout dépend du niveau de natation que l'on a à la base. Après il suffit d’apprendre les techniques de passage d'obstacle, tractage de mannequin, clipsage de la bouée tube, chaussage, etc. qui peuvent s'apprendre très vite.
Depuis quelques années on voit beaucoup de nageur provenant de la natation courses (FFN) faire les championnats de France dès leur 1ère année.

Il est plus facile de participer au championnat de France de Sauvetage Sportif que de Natation ?
LB: Ayant pratiqué les deux disciplines je peux dire qu’il est beaucoup plus facile de participer à des championnats de France de Sauvetage Sportif que de Natation Sportive (FFN).
Petite anecdote : A l’époque où j’étais « Minime 1 » en sauvetage, je faisais des podiums aux Championnat de France. La même année en Natation Sportive, je me suis qualifiée de justesse aux N3 (50NL), et j’ai fini environ 145 sur 160 filles de ma catégorie…

Dans le sauvetage sportif, on voit de plus en plus de nageurs faisant les championnats de France N1 en Natation sportive (dans le top 15 mais pas en équipe de France) qui sont sélectionnés en Equipe de France de Sauvetage et participent aux Championnats du monde.
Exemple : Magalie Rousseau, Nageuse FFN, sélectionnée en équipe de France Sauvetage Sportif la saison dernière, participation aux Jeux mondiaux (Jeux olympique des sports non-olympiques) et qui est devenue la femme la plus titrée de la compétition cette année-là !

Différents niveaux selon la Fédération Française de Natation (FFN) : Département, Région, Inter-région, National 3, National 2, National 1.
Différents niveaux dans Sauvetage : Département, Région, Inter-région, Championnat de France.
On accède à chaque type de compétition en réalisant des temps de qualification (minimas).

Comment décririez-vous votre préparation au Championnat de France? (Physique et / ou mentale)
LB:Un championnat de France se prépare du début de saison jusqu’à la dernière épreuve.

-          Du début de saison à J-3 semaines : musculation + natation + compétitions qualificative,
-          J-2 semaines : stage de natation intensif :


Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
10h – 12h15
5800 m
5500 m
5300 m
4500 m
3000 m

13h – 15h


Règlementation relais SERC


1000 m + Technique + Relais
16h30 – 17h30
Musculation
Musculation



17h30 – 19h30
5500 m
5000 m

1000 m + Technique + Relais
1000 m + Technique + Relais


-          J-1 semaine : affutage (nager entre 2500 et 3000m) + Technique
-          Pendant la compétition : échauffement le matin avant les séries et l’après-midi avant les finales et les relais. Après tout est mental (concentration, « faire la course dans sa tête », ne rien lâcher pendant sa course...)

Avez-vous une référence dans la natation? Une idole?
LB: Il y en a beaucoup de par leur palmarès et les époques pendant lesquelles ils ont nagé. Mais c'est vrai que depuis quelques années je regarde énormément les courses et performances de Jérémy Stravius ! Un nageur performant, simple et très polyvalent (4 nages, crawl, dos, papillon).

Avez-vous une référence dans le sauvetage sportif? Une idole?
LB: Thomas Vilaceca sans hésitation ! C’est un nageur que je regarde nager depuis mes débuts en Sauvetage Sportif.
Polyvalent, recordman de France, multiple champion de France, de nombreuses sélections en équipes de France « Junior » et « Sénior », des podiums internationaux(dont un récent titre de champion du monde au 200m Super sauveteur).


Championnats de France de Sauvetage Sportif :

Les championnats de France de Sauvetage sportif se déroulent sur 3 jours (du vendredi au dimanche) au mois de Mars (du 14 au 16 cette année).
Cet évènement rassemble des nageurs de toute la France, de minime à sénior, ayant réalisé des minimas sur les 6 épreuves individuelles possibles lors des compétitions qualificatives d’octobre à mi-février.
Tous les clubs peuvent également monter une équipe de 4 filles et/ou de 4 garçons afin de participer aux relais (relais mannequin, relais bouée tube, relais obstacle, relais corde, SERC).
Le matin se déroule les séries, qui donnent un classement au temps duquel sont établies les finales de l’après-midi (finale A et finale B si 32 sauveteurs dans la même catégorie). Les relais sont en finale directe (séries).



Jour 1
Jour 2
Jour 3
Matin : Séries
200m Obstacles
100m Mannequin Palmes
Relais Corde
100m Bouée Tube
100m Combiné
50m Mannequin
200m Super Sauveteur
Après Midi : Finales
200m Obstacles
Relais Obstacles
100m Mannequin Palmes
100m Bouée Tube
100m Combiné
Relais Bouée Tube
SERC
50m Mannequin
200m Super Sauveteurs
Relais Mannequin


Championnats du Monde de Sauvetage Sportif :
Les championnats du Monde se déroulent tous les 2 ans.
C’est une compétition de 4 jours (2 jours « Eau plate » (piscine) et 2 jours « Côtier » (mer).
L’équipe de France est sélectionnée grâce à des minimas de qualification (temps pour l’eau plate, placé pour la partie mer). Les compétiteurs doivent concourir lors des compétitions où la participation est obligatoire pour valider ces temps.

Actuellement, la France se trouve dans le Top 3 des meilleures nations.


Fabian Roque

mercredi 12 mars 2014

Youth Club : Le Real Madrid d’Enzo Fernandez Zidane se qualifie 1 à 0 devant le PSG.

Crédit photo : Fabian Roque

Ce mardi 18h au stade Charlety de Paris se déroulait le ¼ de finale de la Youth League (équivalent de la Ligue des champions pour la catégorie des U19). Toutes les grosses écuries Européenne participent à cette compétition.
Le Paris-Saint-Germain est allé battre le CSKA Moscou 2 à 1 en 1/8e de finale et la Réal de Madrid s’est défait du Naples.
Le Paris-Saint-Germain recevait le Réal de Madrid. Sur le terrain de jeunes joueurs bourrés de talent se sont affrontés. Côté PSG des joueurs évoluant avec le groupe Pro sont revenus pour aider leurs coéquipiers à l’image Mike Maignan (Gardien), Kingsley Coman (milieu) ou encore Hervin Ongenda en attaque. Côté Réal Madrid, il y a un joueur que le public Français rêvait de voir jouer, c’est le N°10 et capitaine de son équipe Enzo Fernández Zidane, le fils de Zinedine Zidane rien que ça. Enzo Zidane était avant le match le deuxième meilleur passeur de la compétition avec 3 passes décisives.
Un peu plus d’un millier de spectateurs se sont rendus au Stade pour assister à la rencontre. Parmi eux, une quarantaine de supporters habitués au Parc des Princes sont venus chanter pendant les 90 minutes de la rencontre.

Après un début de match qui a vu une belle opposition au milieu de terrain avec les deux équipes essayant de construire leur jeu, les joueurs ont commencé à se lâcher un peu plus. Côté Parisien le jeune Kingsley Coman se démarque avec des accélérations foudroyantes sur son aile donnant du tournis à son adversaire direct. La première grosse occasion du match viendra même de Coman, qui a récupéré un ballon dans sa surface suite à un corner, a remonté tout le terrain à grandes enjambés avant de passer dans l’axe pour une frappe qui frôlera le montant Madrilène. Le match était alors, réellement, lancé.  A  peine une minute plus tard, Madrid frappait pour la première fois au but de Maignan.  La première et la seule roulette du match est à mettre à l’actif de Mickaël Latour #11, joueur du PSG, qui a eu le mérite de faire lever le public et s’emballer le match.
Crédit photo : Fabian Roque
Dans ce début de match, les supporters attendent de voir le fils Zinedine Zidane, présent en tribune, en action. Enzo joue propre et ne perd pas de ballon en première période. En revanche il a beaucoup couru pour peu de ballon touché et a souvent parlé avec l’arbitre pour contester des fautes.
Les deux équipes ont réalisé une bonne première période avec un jeu débridé dans les dernières vingt minutes.
La seconde période sera un peu plus enlevée de part et d’autre et sur un corner plus qu’évitable par les Parisiens, Jaime Sánchez, défenseur de la maison blanche, a marqué le seul but du match de la tête. Les Parisiens ont joué 40 minutes à 11 contre 10 suite à l’expulsion d’Héctor Martinez.

 Crédit photo : Fabian Roque
 Crédit photo : Fabian Roque
Sur l’ensemble du match, le #2 Parisien, Stéphane Lambese, a réalisé une bonne partie défensivement contre Enzo Fernandez Zidane et Marcos Legaz. Il a su pendre son couloir offensivement avec peu de centre à son actif. Coman, avec la présence de Laurent Blanc, est celui qui a du marqué le plus de point dans ce match. Ses accélérations ont été tranchantes et ses percutions sur son côté très efficaces. Enfin le gardien Parisien a été bon sur ses sorties et ses interventions sur les frappes lointaines des Madrilènes. 

En revanche deux grosses déception côté Parisien : le premier est Hervin Ongenda qui a gouté aux matchs avec l’équipe professionnel en début de saison mais qui a beaucoup déçu dans ce match. Il a beaucoup couru, souvent dans le vide, ne se trouvant pas son rôle de meneur de jeu. Il devait être un meneur pour son équipe et la tirer vers le haut mais a échoué. Le deuxième c’est Yakou Meïté, le numéro 9 Parisien occupait la pointe de l’attaque contre Madrid. Malheureusement sur trois grosses actions du PSG, il a glissé. Que ce soit un mauvais choix de chaussure ou encore de mauvais appuis il n’a pas pesé sur la défense Madrilène.


Les demi-finales auront lieux le 11 avril à Nyon en Suisse au siège de l’UEFA et la finale le 14 avril.


Fabian Roque

dimanche 9 mars 2014

Le Remake de la finale de Ligue Magnus de l’année dernière et le remake de la dernière finale de Coupe de France dès les ½ finales de Ligue Magnus!

La Magnus passe aux choses sérieuses avec la fin des quarts de finale. La Division 2 passe en mode « ¼ de finale » avec les surprises Compiègne, Champigny et Valence.

Hockey sur glace :
Ligue Magnus : La confrontation Dijon – Morzine à confirmer !
Quart de finale :
Les quarts de finale se joueront au meilleur de 5 matchs avec avantage de la glace au mieux classé lors de la saison régulière. Soit 3 matchs à domicile et 2 matchs à l’extérieur dans la série.

Rouen (1er) affronte Chamonix (9e) :
Rouen mène déjà la série 2 à 0 après ses deux matchs à domicile.
3e match : Après le premier tiers Chamonix arrivait à résister aux Rouennais en ne perdant que d’un petit but de Julien Desrosiers. Les Chamoniards parvenaient même à égaliser en tout début de second tiers. Mais la machine des Dragons s’est alors enclenchée et Rouen a remporté le match 5 buts à 1.  François-Pierre Guenette (2 buts et 1 assistance), Julien Desrosiers et Anthony Rech (1 but et 1 assistance chacun) ont grandement aidé Rouen à se qualifier en 3 matchs.
Rouen file en demi-finale.


Briançon (2e) affronte Villard de Lans (7e) :
Briançon mène déjà la série 2 à 0 après ses deux matchs à domicile.
3e match : Briançon a ouvert le score dans la 1ère période avant que Villard ne revienne au score en début de second. Briançon reprenait les devants à la 31e, mais Villard avait de la ressource et recollait, à nouveau, à la 34e. Le match ne connaîtra pas d’autre but, pas même en prolongation. Dans la séance des tirs au but, Mike Leone  a donné la victoire à son équipe de Villard de Lans qui recolle à 2 victoires à 1 en faveur de Dijon.
4e match : Nous n’avons vu qu’une équipe lors de ce match 4 ! Les Briançonnais n’ont laissé aucune chance à Villard de Lans en s’imposant 6 à 0.  Jaka Ankerst a signé 3 assistances,  Dave Labrecque en a quant à lui signé 2 et  Jimmy Jensen prend un but et une assistance dans le match.
Briançon se qualifié pour les demi-finales de Ligue Magnus.

Dijon (3e) affronte Morzine (11e) :
Dijon mène déjà la série 2 à 0 après ses deux matchs à domicile, mais attention les deux premiers matchs étaient serrés.
3e match : un homme a porté son club et c’est Janis Ozolins ! Ce Morzinois a marqué le 2e but de son équipe et a marqué le tir au but de la gagne après les prolongations infructueuses. Morzine s’impose 3 à 2 après les tirs aux buts et se donne le droit de jouer un 4e match.
4e match : Morzine a concédé l’ouverture du score à la 11e par l’intermédiaire de Stephen Dugas (1 but et 1 assistance) mais a réagit par deux fois aux 24e 37e minutes pour reprendre l’avantage au score. Malheureusement pour eux, les Dijonnais étaient trop fort et ont gagné le match 4 buts à 2.
Dijon remporte sa série et se qualifie pour les demi-finales de Ligue Magnus. Cependant, après le match Morzine, via un communiqué, indique avoir porté réclamation sur la non-conformité d’un équipement du gardien de Dijon. En effet les arbitres du match 4 lui ont demandé de changer sa mitaine car, visiblement, non règlementaire. A suivre.

Angers (4e) affronte Gap (12e) :
Angers mène déjà la série 2 à 0 après ses deux matchs à domicile.
3e match : Braden Walls (2 buts) et ses coéquipiers d’Angers n’ont pas laissé espérer Gap dans ce match 3. Gap a subit une lourde défaite 5 à 0 sur sa glace.
Angers file en demi-finale.

Programme des demi-finales :
Rouen (1er) affrontera Angers (4e) et Briançon (2e) affrontera Dijon (3e). La Logique du classement de la phase régulière du championnat de France est respectée avec les quatre premiers qui se retrouvent en ½ finale.
Ces demi-finales se joueront au meilleur des 7 matchs. Une série longue et éprouvante qui commencera Mardi 11 mars 2014.


Division 2 : Les Favoris au rendez-vous
Ce samedi se déroulait le premier match des ¼ de finale de la division. Les équipes étant le moins bien classées recevaient lors du 1er match. Passons au jeu !

Quart de finale:
Val Vanoise (1er Poule A) contre Clermont-Ferrand (4e Poule B)
Un premier tiers de feu avec 6 buts !
Clermont Ferrand recevait dans sa patinoire certainement l’équipe la plus forte des huit encore en compétition, à cela, Clermont a attaqué pied au planchait le match et a ouvert le score dès la 5e minute par Nans SOUCHON. 29 secondes plus tard, Val Vanoise ne laisse les Clermont-Ferrand espérer et a égalisé par l’intermédiaire de Dorian DUCHOSAL. Il ne fallait pas arriver en retard pour ce match. A peine le temps de souffler et Val Vanoise prend l’avantage à la 10e minute avec un but de Romain PIERREL. A l’inverse du premier but, Clermont ne laisse pas d’espoir à Vanoise et égalise 17 secondes après avec un but de William MOULY. En 10 minutes, les 910 spectateurs de la patinoire de Clermont communauté en ont pris plein les mirettes. A la 15e, Mickaël BOUVIER, et à la 19e Benjamin SIMIAND donnent 2 buts d’avance à Val Vanoise. Le 1er tiers se termine sur un score de 4 à 2 pour Val Vanoise et un spectacle à la hauteur du match qui est relevé.
Dans le second tiers, Val Vanoise commet quatre fautes mais n’encaisse aucun but. En revanche, Clermont encaisse un but lors de sa 2e faute à la 33e minute. Le second tiers se termine et Val Vanoise compte désormais 3 buts d’avance pour mener 5 à 2.
Mais dans le 3e tiers, Val Vanoise continue de faire trop de faute et William MOULY marque le troisième but de Clermont en double supériorité à la 53e  Vanoise est puni !
Le match ne verra pas d’autre but et se terminera à 5 / 3 en faveur de Val Vanoise qui a pris l’avantage sur Clermont et se rend la tâche plus facile avant le match retour la semaine prochaine à Vanoise. Vladislav VRTEK signe 4 assistances dans ce match ! VRTEK est déjà à 9 points en 3 matchs dans ces play-offs.

Tours (2e Poule B) contre Valence (6e Poule B)
Rappelons que selon les règlements, Tours aurait du recevoir lors du match retour. Mais une compétition de patinage artistique dans la la patinoire municipale de Tours le 15 mars, fait que la rencontre à du être inversé.
Avec plus d’une demi-heure de retard (Match des jeunes Tourangeaux contre Meudon en ouverture) sur l’horaire initial, le match a débuté devant une patinoire municipale pleine avec plus de 1600 spectateurs.
L’homme le plus expérimenté du groupe Tourangeaux, François Gleize 41 ans, a ouvert le score à la 8e minute. Les hommes de Jérôme Pourtanel se devaient de bien rentrer dans leur match et de prendre les devants le plus vite possible afin de ne pas laisser de chance à Valence. A peine 29 secondes plus tard Christophe COLOMBEL doublait la mise pour les locaux, les supporters des Remparts pouvaient laisser exploser leur joie. A la 10e minute, sur le 1er powerplay du match, c’est Matej KISKA qui inscrivait le 3e but des Tourangeaux. Valence n’aura pas tenu 10 minutes à une équipe de Tours qui, lorsqu’elle le veut, peut être intenable. Le 1er tiers se terminera sur ce score de 3 à 0 avec huit minutes de pénalité dans la seconde partie du 1er tiers.
Le deuxième tiers ne sera qu’un jeu d’observation les Remparts s’appliquant surtout à bien défendre. Les Tourangeaux ne réalisent pas de grandes attaques à plusieurs qui permettraient les contres de Valence. Les hommes de Pourtanel l’ont joué tactique et les joueurs de Valence se sont agacés. Deux altercations mineures se sont déroulées lors du second tiers mais aucun but n’a été marqué.
Trois petites altercations sont intervenues lors du second tiers avec 20 minutes de pénalités cumulées pour zéro but. Le peu que Lacerte, le gardien de Tours, a eu à faire, il l’a bien fait !
Le troisième tiers a connu le scénario des deux premiers tiers en 20 minutes !
A la 46e, une pénalité est appelée contre Valence, c’est alors que Lacerte quitte sa cage pour donner une supériorité aux Tourangeaux. Les tourangeaux menaient alors 3 à 0 et en voulaient encore plus. L’occasion n’a rien donné mais ce n’était que partie remise. Une fois la pénalité en cours et Tours en supériorité, ils ont aggravé le score et ont marqué leur quatrième but de la soirée.
A la 50e, c’est Valence qui a réduit le score et en supériorité numérique avec un but d’Alexis PELISSE. A la 59e, Stefan KLIMEK a marqué le 5e et dernier but des Tourangeaux.
A 11 secondes de la fin du match, comme le match Valence / La Roche de la semaine dernière, une altercation entre plusieurs joueurs a éclaté. White (2+10, méconduite) et Kirner (2 minutes) pour Tours et BIENVENUE (2+ pénalité de match)  et GAULIER (2 minutes) ont été sanctionné.
Score finale de 5 à 1 en faveur de Tours qui s’est rendu la tâche plus facile pour le match retour.


Et

Toulouse Blagnac (2e Poule A) contre Champigny (6e Poule A)
Les Campinois recevaient l’attaque de feu de ces play-offs, Toulouse. En espérant que ce match ne soit pas à sens unique à l’image du premier de Toulouse où ils avaient gagné 12 buts à 1 à l’extérieur.
Dans une patinoire pratiquement comble ave 423 spectateurs, les Toulousains sont les premiers à frapper en ouvrant le score en supériorité numérique à la 10e par Santeri HALME.
Hormis une légère altercation à la 34e minute, le match fut propre, ne subissait que peu de pénalité mais ne voyait pas pour autant des buts ! Le second tiers s’est terminé à 1/0 pour Toulouse.
Santeri HALME a marqué le 3e but des Toulousain à la 55e, deux minutes après le second but d’Alexis CODEVELLE.
Le score finale est de 3 à 0 en faveur des hommes de la Garonne et prennent un sérieux avantage pour le match retour.


Meudon (4e Poule A) contre Compiègne (8e Poule A)
Après avoir éliminé les Français Volants au premier tour des play-offs, Compiègne recevait Meudon dans sa patinoire avec dans ses rangs huit U22 profitant de la « licence bleue ».
Les Meudonnais commettaient deux fautes coup sur coup dans la 4e minute et donnaient plus d’une minute de double supériorité aux Compiégnois. Il ne faudra que 50 secondes à Fabien  KAZARINE pour ouvrir le score et permettre à l’équipe locale de mener 1 à 0. Les Meudonnais ont été punis par l’armada de jeunes. Le 1er tiers s’est terminé sur ce score étriqué mais à l’avantage des Picards.
Patrick LANGLOIS, pour Meudon, a réagit immédiatement à la 24e et égalise. Mais Meudon commettait encore trop de faute et l’Américain Paul WEISSER marquait le second but de Compiègne en supériorité numérique à la 25e. Compiègne allait même aggraver le score à la 31e, cette fois ci en infériorité numérique. A la 33e, Meudon réagissait et revenait au score en supériorité numérique par l’intermédiaire de Patrick LANGLOIS. Ce second tiers se terminait par le même écart que dans le 1er tiers.
Dans le 3e tiers, rebelote, Compiègne marquait un 4e but à la 46e minute en...supériorité numérique. Décidément ces Meudonnais sont abonnés à la prison. A la 48e minute le match a pris un tout autre visage avec une altercation entre quatre joueurs pour 28 minutes de pénalités cumulés. Compiègne gardait quand même les idées claires et accentuait le score à la 52e par Antoine LE BLANC. Thomas LEBAILLY donnait un espoir au Meudonnais et marquait le dernier but du match à 6 secondes de la fin ! Score finale 5 à 3 et encore une fois les Compiégnois gagnent la rencontre et font le boulot sur leur glaçon.



Fabian Roque

vendredi 7 mars 2014

Les Français Volants prennent la porte!

 




Les premiers tours des Play-offs de Ligue Magnus et de division 2 sont maintenant terminés et ont connus des surprises ! En Magnus comme en D2, des favoris sont passés à la trappe. Résumé.

Hockey sur glace :
Ligue Magnus : Grenoble sort par la petite porte
1er tour :
Grenoble (5e) affronte le 12eGAP. Le vainqueur ira défier Angers en ¼. 
Dans un match décisif qui se déroulait à Grenoble, GAP a mené 2 à 0 dans le 2e tiers avant d’être repris par les Isérois avant la fin du second tiers. 2 à 2, les deux équipes ne se départageant pas en prolongation se sont défiées aux tirs au but et à ce petit jeu, GAP a marqué ses deux lancés quand Grenoble a loupé les deux siens. 
GAP ira donc défier Angers en ¼ de finale de la Magnus.
Amiens (6e) affronte le 11e, Morzine. Le vainqueur ira défier Dijon en ¼.
Dans ce 5e match décisif à Amiens, Morzine a remporté le premier tiers 1/0, le second 2/1 et a fait 2/2 dans le dernier tiers. Morzine sort Amiens et file en ¼ de finale pour défier les Dijonnais.
¼ de finale :
Les quarts de finale se joueront au meilleur de 5 matchs avec avantage de la glace au mieux classé lors de la saison régulière. Soit 3 matchs à domicile et 2 matchs à l’extérieur dans la série.
Rouen (1er) affronte Chamonix (9e) :
1er match : Desrosiers et Vas permettaient à Rouen d’entrée au mieux dans ce match en marquant dans le 1er tiers. Guenette et Thinel aggravaient le score à 4/0 à la 31e minute. Rouen a gagné son match 7 à 3.
2e match : Le lendemain, Rouen a été poussé en prolongation mais s’en est remis à l’homme du match, Yannick Riendeau (2buts et 2 assistances) pour marquer à la 69e le but de la victoire.
Rouen mène sa série 2 à 0 et garde l’avantage de sa glace.
Briançon (2e) affronte Villard de Lans (7e) :
1er match : Marc-André Bernier (1 but et 2 assistances) et Denny Kearney (Homme du match avec 2 buts) ont été les grands artisans de la victoire 3 à 0 de Briançon sur Villard de Lans.
2e match : Le lendemain, on reprend les mêmes que la veille Marc-André Bernier (1 but et 2 assistances, encore), Denny Kearney (2 assistances) et on y ajoute Dave Labrecque (2 buts et 1 assistance) pour que Briançon remporte son second match à domicile de suite sur le score de 4 à 2.
Briançon mène sa série 2 à 0 et garde l’avantage de sa glace. 3e match, mardi 4 mars à Villard de Lans.
Dijon (3e) affronte Morzine (11e) :
2e match : Suite à un accident de l’un de leur minibus, le Club de Morzine n’a pas pu rallier Dijon pour le 1er match des ¼ de finale. Plus de peur que de mal pour les passagers du minibus avec aucun blessé grave et un match reporté 2 jours plus tard. Ce match était donc le premier de la série.
Un premier tiers de toute beauté avec une ouverture du score Dijonnaise à la 8e, à laquelle a répondu Morzine à la 10e. Dijon reprenait l’avantage à la 13e avant que Morzine ne revienne une seconde fois à la 18e minute. Dans le second tiers, Sébastien Gauthier (1 but et 1 assistance) marquait le but de la victoire à peine 1 minute après la reprise du jeu. Dijon s’impose 3 à 2.
1er match : Après leur défaite de la veille, les joueurs de Morzine avaient à cœur de se reprendre. Le match a encore une fois été passionnant avec des buts dans chaque tiers. Dijon ouvre le score et marque le seul but du 1er tiers à la 7e. Daniel Ahsberg doublait le score au bout de 27 secondes dans le second tiers. Morzine revenait au score à la 28e avant qu’Ahsberg ne marque son second but de la soirée. 3 à 1 à la fin du 2nd tiers. Morzine marquait coup sur coup aux 42e et 44e deux buts pour recoller au score et se donner de l’espoir. Mais Nicolas Ritz, assisté par Daniel Ahsberg, marquait le but de la victoire à la 46 e minute.
Dijon mène sa série 2 à 0 et garde l’avantage de sa glace.
Angers (4e) affronte Gap (12e) :
1er match : Tim Crowder (1 but et 2 assistances) et Johan Skinnars (3 assistances) ont grandement permis à Angers de remporter son 1er match 5 à 3 en série contre Gap. Angers a toujours mené dans le match.
2e match : Le lendemain, Tim Crowder (2 buts et 1 assistance), Johan Skinnars (2assistances) ou encore Eric Fortier (3assistances) permettaient à Angers de gagner 6 à 3 son second match.
Angers mène sa série 2 à 0 et garde l’avantage de sa glace.
Division 2 : Les surprises du second tour
Samedi les matchs retour du premier tour des play-offs se tenaient chez l’équipe la mieux classée à la fin de la saison régulière. Des surprises ont eu lieu, des désillusions pour certaines équipes et des confirmations pour d’autres. Parlons-en.
1er tour des Play-off :
Val Vanoise (1er Poule A) contre Strasbourg 2 (8e poule B) :
Après avoir remporté le match aller à Strasbourg, Vanoise a renouvelé la même performance chez lui en s’imposant 9 à 1 avec notamment Petr STOKLASA et David BRISSETTE CAYER (1 but et 4 assistances chacun) ou encore Vladislav VRTEKet Romain PIERREL (2 buts chacun).
Le match s’est emballé en fin du 3e tiers avec 3 méconduites (1 pour Vanoise et 2 pour Strasbourg) et 2 altercations. En tout dans le match, 52 minutes de pénalités pour Vanoise et 42 pour Strasbourg.
Val Vanoise compte déjà deux de ses joueurs dans le top 5 des meilleurs pointeurs avec Vladislav VRTEK (5 points) et DavidBRISSETTE CAYER (7points).
Clermont-Ferrand (4e Poule B) contre Chambéry (5e Poule A) :
Après un match nul deux partout à l’aller, les deux équipes ont du se départager en prolongation. Après 60 minutes de jeu, au match retour, le score était de 4 à 4 et Clermont Ferrand grâce à un but de Cyril GAVALDA (1 but et 2 assistances) s’est qualifié. Un match propre (seulement 34 minutes de pénalités cumulées).
GAVALDA pointe déjà à la 8e place du classement des statistiques des pointeurs.
La Roche Sur Yon (3e Poule A) contre Valence (6e Poule B) :
Valence avait réussi à arracher la victoire au match aller sur le score de 4 à 3. 
Lors de ce match retour, le 1er tiers n’a connu aucun but et seulement 2 minutes de pénalités de chaque côté pour « accrocher ».
Le second tiers a été un peu plus vivant avec l’ouverture du score par Valence à la 32e en infériorité numérique (3 contre 4) et l’égalisation de La Roche à la 35e en supériorité numérique (5 contre 4). Le second tiers a connu un peu plus de pénalités avec notamment une altercation à la 30e.
Valence claque 2 buts en 11 secondes à la 42e minute pour mener 3 à 1. La Roche sur Yon a complètement loupé son retour au jeu et s’est laissé surprendre. Les Yonnais marqueront leur 2e but à la 46e avant que Valence n’enfonce le clou pour mener 4 à 2 à la 54e. C’en était trop pour La Roche sur Yon. S’en suivra alors une altercation menant à 10 méconduites et 1 méconduite pour le match.
Valence a gagné son ticket pour les ¼ de finale des play-offs.
Tours (2e Poule B) contre Evry (7e Poule B) :
Après leur victoire 6 à 2 de l’aller, les Tourangeaux pouvaient aborder plus tranquillement ce match retour. Mais attention au relâchement, parfois trop important en phase régulière.
Les Remparts remportent finalement ce match retour sur le score de 5 à 4 avec un premier tiers où ils ont marqués par deux fois et se sont mis à l’abri. A la fin du second tiers les Tourangeaux menaient même 4 à 1.
Petr Domin (2 buts et 1 assistance), Mike WHITE (2 assistances) ou encore Robert KIRNER (3 assistances) ont portés leur équipe vers la victoire.
Tours se qualifie pour les ¼ de finale avec 2 victoires en 2 matchs et Petr Domin est 5e meilleur pointeur.
Et
Toulouse Blagnac (2e Poule A) contre Roanne (7e Poule B) :
Après la victoire 12 à 1 à Roanne, les Toulousains étaient déjà dans leur bus pour les ¼ de finale avec le match retour. Le match retour a été gagné 3/2 par Toulouse-Blagnac.
Amnéville (3e Poule B) contre Champigny (6e Poule A) :
Après leur victoire 5 à 2 de l’aller, Champigny avait un petit matelas d’avance sur son adversaire.
Les Campinois ont été les premiers à se distinguer dans le match avec un but dès la 3e minute auquel Amnéville a répondu deux fois aux 6e et 10e minutes. A la fin du 1er tiers, Amnéville menait au score mais il restait encore du travail pour aller chercher la qualification. A noter que les deux buts d’Amnéville ont été marqués en supériorité numérique.
Le 2e tiers est un peu plus relevé en intensité avec notamment une altercation en fin de période mais Amnéville a marqué le seul but de ce tiers pour mener 3 à 1 et n’est, alors, qu’à un but de la qualification.
Amnéville tente tout dans le 3e tiers, mais rien n’y fait. Le gardien déserte alors sa cage pour créer un surnombre de joueurs mais Champigny marque un 2e but durant la 59e minute et annihile tout espoir des joueurs d’Amnéville.
Champigny se qualifie pour les ¼ de finale.
Meudon (4e Poule A) contre Asnières (5e Poule B) :
Après leur victoire 5 à 2 au match aller à Ansières, Meudon recevait les Castors avec 3 buts d’avance.
Dans un match très calme, Meudon, en supériorité numérique ouvre le score à la 26e minute avant de doubler la mise à la 50e. Asnières sauvera l’honneur en marquant un but durant la 59e minute.
Meudon se qualifie pour les ¼ de finale.
Français Volants (1er Poule B) contre Compiègne (8e Poule A) :
Après une défaite 4 à 3 à l’aller, les Volants recevaient samedi 1er mars l’équipe de Compiègne en match retour de ce 1er tour de play-off. Le Club de Paris s’est, pour l’occasion, pourvu d’un speaker afin d’animer la soirée. Une cinquantaine de supporters de Compiègne avaient fait le déplacement jusqu’à Paris, tous ou presque vêtus d’un maillot de leur club. La Mascotte de Compiègne a également fait le déplacement. Un public qui a chanté et fait du bruit du début à la fin du match ! Chapeau.
Durant l’entrainement des joueurs, les visages Parisiens et Campinoissont fermés et concentrés sur leur l’objectif de la soirée.
1er tiers : Les deux premiers tirs de Compiègne se font bien avant la bleue tant le pressing de Paris est fort dans ce début de match. Malgré tout Fabien KAZARINE ouvre le score pour Compiègne à la 6e minute suite à un rebond laissé par Blase. A la 9e minute, sur une perte du puck par les Parisiens, Blase gagne son face à face mais la pression des Compiégnois se fait de plus en plus ressentir.
On sait qu’il va falloir démonter la patinoire à la fin du match, mais il faut attendre la fin du match. Les impacts se font de plus en plus importants.
A la 16e minute, en supériorité numérique, Compiègne aggrave le score d’un tir de côté d’Alexandre DELPLANQUE. Le Président des Volants, Xavier Martineau, se prend alors la tête dans la cabine de DJ et doit se dire que la soirée va être longue.
A la fin du premier tiers, Compiègne mène 2 à 0 et ce n’est pas illogique. Paris n’arrive même pas à jouer avec les bases du hockey, les passes sont loupés et les contrôles approximatifs.
2e tiers :Les Volants reviennent au bord de la glace avec plus de deux minutes d’avance sur la pause, les joueurs veulent en découdre et remonter au score. Les Compiégnois, en revanche, prennent leur temps, arrivent en retard mais ne prennent qu’une réprimande de la part du corps arbitrale.
Ce début de second tiers, en supériorité numérique, est gâché par les Volants avec un vieux démon…le surnombre. A la 22e, Chauveau s’échappe pour défier en duel Axel BECOUZE, gardien de Compiègne, mais perd son duel, tout comme Guilhem 1 minute plus tard. BECOUZE est en super forme et repousse tous les assauts. En 5 minutes les Parisiens ont déjà tiré 5 fois et jouent avec plus d’envie mais Compiègne va les punir à la 26e avec un but de Quentin FAUCHON.
A la 31e minute, les Français volants marquent enfin leur 1er but de la soirée en supériorité numérique par l’intermédiaire de son entraineur / joueur et attaquant Antoine Amsellem. Gaël Guilhem harangue alors son équipe en levant les bras comme pour y croire.
Christophe BOURGES marque le 4e but de son équipe à la 36e. Compiègne mène alors 4 à 1.
A la 38e, les Parisiens sortent de leur match, estimant avoir subi une crosse haute derrière la cage des Compiégnois et se font sanctionner par un surnombre. L’arbitre ira finalement voir le visage du Parisien et infligera une pénalité, tardive, à Compiègne. Le mal est fait, chaque équipe prend 2 minutes au lieu d’une supériorité Parisienne.
A la fin du 2nd tiers Billy Blase est à seulement 81% (à 17 arrêts sur 21 tirs cadrés) d’arrêts ce qui est trop peu pour faire gagner son équipe.
3e tiers : A l’inverse du second, les Compiégnois reviennent avec 3 minutes d’avance sur le temps de la pause et veulent finir le travail qu’ils ont commencé. 
Au bout de 5 secondes de jeu, les Parisiens réalisent le 1er tir comme un signe de rébellion.
A la 44e, les Parisiens reviennent à 4 à 2 avec un but d’Amsellem. Ce dernier saute de joie après son but et se remet à croire à l’exploit. Car oui on parle maintenant d’exploit avec le retard de buts.
17 secondes plus tard, Maxime LEVOT marque le 3e but parisien et c’est alors le public qui se remet à y croire. En 20 secondes l’état d’esprit positif a changé de camp tant sur la glace que dans le public.
A la 46e, une faute est appelé contre Compiègne et Billy Blase met une bonne vingtaine de secondes avant de sortir de la glace…ce sont parfois les petits détails qui font pencher un match.
A la 49e, Martin DOMIAN marque le 5e but de Compiègne.
A la 53eDOMIAN marque un nouveau but, 6 à 3, c’est alors que les Parisiens changent de gardien. En voyant la performance de Blase sur ce match, il aurait dû sortir bien plus tôt dans le match et laisser la chance à Xavier Bolomier de, peut-être, mieux gérer les attaques adverse. Billy Blase a surement réalisé ce soir son pire match de la saison.
Désormais les Parisiens attaquent mais ne défendent plus assidument.
Amsellem marquera un 4e but pour Paris et DOMIAN un 7e but pour Compiègne. Décidément ces Compiégnois étaient trop forts.
Une équipe qui se qualifie à la dernière journée pour les play-offs avec des statistiques assez basses qui sort le 1er de la poule B qui compte parmi les meilleurs statistiques, cela porte à réflexion. A y regarder de plus près, on se rend compte qu’il y avait trois U22 à l’aller, car Compiègne profite d’une licence bleue avec Amiens, club de Ligue Magnus. Sauf que pour le match retour, Amiens ne jouant plus en ligue Magnus, ce ne sont pas moins de sept U22 qui composent l’équipe de Compiègne.
Interview d’après match :
C’est un Antoine Amsellem les yeux rouges de larmes que nous retrouvons avec son ami Jérôme Wagner. Les deux entraineurs / joueurs ont répondu à nos questions :
Après la défaite du match aller et ce 1er tiers où vous encaissez deux buts, n’aviez-vous pas les jambes cassées ?
Antoine Amsellem : Ca ne fait pas du bien.
Jérôme Wagner : Pour revenir sur le premier tiers, je pense que l’on fait le tiers qu’il faut en manquant énormément de réussite et eux à l’inverse ont pratiquement 100% de réussite. On était dans l’optique de gagner le match et de rester dans cette physionomie. Même 2 / 0 pour eux, rien n’était joué donc le moral était encore là. Par contre ce score change leur manière de jouer et ils se sont confortés dans un système de contre et c’était plus facile.
Que vous a-t-il manqué sur ces deux matchs ?
AA : Une période, cette P**** de deuxième période à Compiègne. Pour moi, nous perdons la série sur cette 2epériode. Ils nous manquaient un poil de réussite ce soir. Nous avons dominé aux shoots, largement dominé et félicitations au gardien en face. On a beaucoup de talent devant et certains n’ont pas été récompensés ce soir.
Ne vous-êtes pas trop mis la pression en étant 1er sur la saison ?
JW : Au contraire, on en avait peut être pas assez. Non pas que nous sous estimions Compiègne, mais on a peut-être décidé de garder une bonne ambiance dans l’équipe et de privilégier cette ambiance. Pour réussir en play-offs il faut du travail et des détails. Ces détails nous ont peut-être manqué.
AA : On reparle du maintien et c’est vrai qu’on jouait pour ne pas descendre. Involontairement, même si on jouait pour ne pas descendre à la fin, on s’est peut-être beaucoup trop concentré sur le championnat. Il faut se consoler en se disant que l’on a fait une bonne saison.
Ce fut une saison longue et éprouvante. Maintenant que va-t-il se passer ?
AA : On ne sait pas. On ne sait même pas ce qu’il en avec la patinoire en travaux. Il y a eu de nouvelles élections au club avec de nouveaux dirigeants. Avec Jérôme, si ça ne tient qu’à nous, on a envie de rembarquer, c’est évident. On va déjà digérer ça et on verra après.
Pour ce qui est de la licence bleue. Compiègne a pu profiter des renforts des U22 d’Amiens.3 joueurs à l’aller et 7 au retour. Qu’en pensez-vous ?
JW : Les règles sont comme ça donc il n’y a rien à dire.
AA : Ce n’est pas pour nous que je pense, c’est plus à des clubs comme Limoges qui ont dépensé des sous toute l’année et qui se font sucrer une place en play-offs par un règlement stupide. Nous avons une Fédération qui a un souci avec ça, il faudrait regarder ça. Ca fausse tout et comme ils ne s’intéressent pas du tout au championnat de division 2, qui a quand même bien haussé son niveau de jeu. Des joueurs partent de là pour aller en élite. Tant qu’ils ne regarderont pas l’ensemble de leur championnat et qu’ils arrêteront de se concentrer sur la Ligue Magnus, on aura ce genre de Bêtises.
JW : Après félicitation à Compiègne, ils n’ont rien volé. Après c’est sur que c’est bizarre que des joueurs puissent jouer quelques matchs en saison régulière et que ça leur permettent de jouer aux play-offs. Le règlement est un peu bizarre.
Pour Compiègne, Axel BECOUZE, le gardien, nous a accordé quelques mots :
Quelle métamorphose entre la phase régulière et les play-offs. Terminer 8e de la poule A et sortir le 1er de la Poule B. Quelles émotions ?
Axel BECOUZE : C’est dingue parce qu’on a sortie les premiers et c’est une grosse équipe avec de gros joueurs. Cela n’a pas commencé en play-offs mais avant la trêve. Nous étions partis à Toulouse pour nous ressouder. A la base on a une équipe divisé avec les joueurs d’Amiens. On a abandonné tous les problèmes et nos play-offs ont commencé il y a un mois et demi. Il ne fallait plus rien perdre pour battre Limoges.
Victoire à l’aller et au retour, vous attendiez-vous à remporter cette double confrontation ?
AB : Ce n’était pas facile et déjà à domicile c’était vraiment dur. On a eu un moment de flottement pendant le match où on a eu un peut peur. On joue mieux chez nus grâce au public et nous étions plus confiants. On ne savait pas trop à quoi s’attendre ici mais on savait que ce serait dur. Avec Amiens qui s’est fait sortir de Magnus, on a récupéré trois joueurs et le groupe en entiers. Avec ce groupe là on a déjà battu des équipes comme La Roche et Val Vanoise qui pour moi sont du même gabarit que Paris.
Prochain tour, vous allez jouer Meudon. Encore une équipe de région Parisienne.
AB : Comme nous n’avons pas de bus couchette, les petits déplacements ne font pas de mal. On a de la chance en battant le premier, on ne va pas retomber sur une grosse équipe tout de suite. L’enjeu était de battre les Français Volants mais une fois cela fait ce ne sera pas facile. On les a déjà battus à domicile et on compte bien le refaire.
Avec ce groupe composé des U22 d’Amiens et des joueurs de Compiègne, jusqu’où comptez-vous aller.
AB : Nous n’avons pas l’effectif complet parce qu’il faut un certains nombre de matchs à valider pour faire play-offs. A la base, notre objectif était les play-offs tellement nous avions eu du mal cette saison. Maintenant, franchement, nous ne nous mettons pas de limite. Nous n’avons pas la meilleure équipe sur le papier et dans le jeu comparé à Toulouse par exemple. On vit les moments à fond sans objectif précis. Pour l’instant ça marche et c’est fun.
Comment faites-vous pour vous entrainer en groupe avec les U 22 ?
AB : Parfois on prend les minibus on va à Amiens, parfois ils viennent à Compiègne. Nous nous sommes déjà retrouvés à 5 à l’entrainement. Il faut aimer le hockey pour ce genre de situation et nous aimons le hockey ! On connait les joueurs maintenant, nous ne sommes plus deux groupes mais un seul dorénavant. Les U22 viennent d’être sacré Champion de France, ils sont en forme et sur une bonne lancée.
Les quarts de finale sont :
Val Vanoise (1er Poule A) contre Clermont-Ferrand (4e Poule B)
Tours (2e Poule B) contre Valence (6e Poule B)
Et
Toulouse Blagnac (2e Poule A) contre Champigny (6e Poule A)
Meudon (4e Poule A) contre Compiègne (8e Poule A)

Fabian Roque