mardi 8 juillet 2014

My mind was set on playing a fourth year with the Volants but then certain things happened which made me change my mind.

Felix Chougui under the FVP's jersey on Bercy

Hello Felix. We left you last year on an elimination in the first row of the play-off. Did it get to you,not going any further?
Felix CHOUGUI : It was a great dissapointement to be eliminated in the first round. We had a good team and had just finished a great regular season so of course we had higher hopes for the playoffs. I felt like we did not manage to play at our full capacity and when you don't do that good teams will take advantage of the situation. We had hoped to go much further and we were all disappointed that the season ended as early as it did.


You were with the "Français Volants Paris" for 3 seasons, you told “see you next season” to the supporters, and yet you have signed at Asnière s/S. What happened?
Felix CHOUGUI : I had 3 great years with The Volants and i had the chance to play with some great players and even greater human beings whom i consider to be my close friends but at the end i felt like i needed a new challenge and Asniers is the right place for me to bee at. Id like to clarify that i said "I hope to see you next year" and not "see you next year". At the time of that interview my mind was set on playing a fourth year with the Volants but then certain things happened which made me change my mind.

Do you have a message for the FVP supporters?
Felix CHOUGUI : Id like to thank you all for your support during my time with the club and i want you to know that I've really enjoyed playing in front of you during these years.




So you will stay in the Paris area by joining the Castors of Asniere s/S. Is it a family or a sports decision?
Felix CHOUGUI : Well i can't say that its a family decision because i don't have a family of my one yet but its a combination of the "on ice conditions" and the "of ice" conditions. I talked a lot with Bryant before signing the contract and he convinced me that Asniers goals and ambitions matched my own. They also presented me with a "living situation" which was preferable from the one i had, and as i said before i wanted to try something new which I'm happy to do in Asnieres.


Did the project and the ambition of Bryant Perrier convince you?
Felix CHOUGUI : Bryant is a passionate guy and i would say that it was his passion for the game and for how it should be played that convinced me. When he speaks about what he wants to do with this club and how he wants to do it its hard to not want to be a part of that journey. Bryant is a big reason why i signed with Asniers.


What are the next season objectives of Asniere?
Felix CHOUGUI : That is something I'm sure we will decide as a team when we meet in August and something we will keep inside the group unless coach wants it otherwise.


Did the fact that Bryant Perrier is an English-speaking person matter in your decision ?
Felix CHOUGUI : None what so ever. If i didn't like french-speaking people i would not live and play ice hockey in the capital of France.


What will be your status in the team, with players like the captain Guillaume Pfeiffer, Viktor Grendel, EmilienRouyer,whose are the offensive leaders?
Felix CHOUGUI : My goal is to contribute in every aspect of the game. For me the only thing that matters is winning and if the team needs me to block a shot or kill a penalty in order to win ill gladly do it. I hope of course to score some pointsaswell since that is the part of the game i think most players enjoy the most.


The Castors of Asniere also signed Marc-André L'Héreault, a young Canadian striker coming from Annecy in first division (20 points in 2012-2013 and 16 in 2013-2014). Aren’t you worried by an overwhelming competition at your post?
Felix CHOUGUI : The fact that a team has a lot of good players is only positive. To win games you need players who can put up points and the more players like that you have the more games you will win.Its as simple as that.

You are currently in holidays in your house in Sweden. When are you planning to get back on the ice and to start the training with the team?
Felix CHOUGUI : I haven't booked my flight yet but we have to be back in the middle of August so i will probably come back to Paris around the 10th of August. Im looking forward to getting back on the ice and to meet my new teammates.


J’étais décidé à jouer une quatrième année avec les Volants, mais ensuite certaines choses [...] m’ont fait changer d’avis.

Felix Chougui sous le maillot des Volants à Bercy

Rencontre aujourd’hui avec un joueur que nous avons déjà pu interviewer l’an passé, Felix Chougui. Ce Suédois d’origine Algérienne a bien voulu répondre à nos questions depuis son pays natal, la Suède. Il a quitté les Français Volants de Paris pour les Castors d’Asnières cet été et il revient pour nous sur ce choix. Entretien.

Bonjour Félix, on vous a quitté la saison passée sur une élimination au 1er tour des play-offs. Cela vous a-t-il touché?
Felix CHOUGUI : Ça a été une grosse déception d’être éliminé au premier tour. Nous avions une bonne équipe et sortions tout juste d’une excellente saison régulière donc évidemment nous avions de plus grandes ambitions pour ces play-offs. J’ai senti que nous n’avions pas réussi à jouer à 100% de nos capacités, et dans ces cas-là les bonnes équipes profitent de la situation. Nous avions l’espoir d’aller beaucoup plus loin et ce fût une déception pour tout le monde que la saison s’arrête si tôt.

Vous étiez aux Français Volants de Paris depuis trois saisons, vous disiez « à la saison prochaine » aux supporters du club et vous signez à Asnières sur Seine. Que s’est-il passé?
Felix CHOUGUI : J’ai passé trois excellentes années avec les Français Volants et j’ai eu la chance de jouer avec de grands joueurs et d’encore plus grandes personnes que je considère comme mes amis proches. Mais j’ai senti que j’avais besoin d’un nouveau challenge, et Asnières est pour moi le bon endroit où jouer. Je voudrais préciser que j’ai dit « J’espère vous voir l’année prochaine » et non pas « à l’année prochaine ». Au moment de l’interview, j’étais décidé à jouer une quatrième année avec les Volants, mais ensuite certaines choses se sont passées qui m’ont fait changer d’avis.

Avez-vous un message pour les supporters des Français Volants?
Felix CHOUGUI : Je voudrais remercier tout le monde pour votre soutien pendant mon passage au club, et je veux que vous sachiez que j’ai vraiment apprécié de jouer devant vous durant ces quelques années.

Chougui lors d'un face off


Vous allez donc rester en région Parisienne en rejoignant les Castors d’Asnières sur Seine. Est-ce un choix Sportif et / ou familiale?
Felix CHOUGUI : Je ne peux pas dire que c’est une décision familiale car je n’en ai pas encore mais c’est la combinaison de ce qui se passe sur la glace et en dehors. J’ai beaucoup parlé avec Bryant avant de signer mon nouveau contrat et il m’a convaincu que les objectifs d’Asnières correspondaient aux miens.
Ils m’ont également présenté une situation professionnelle qui était mieux que celle que j’avais, et comme je l’ai dit précédemment je voulais essayer quelque chose de nouveau, ce que je suis heureux de faire avec Asnières.

Le projet et l’ambition de Bryant Perrier à Asnières vous ont convaincus ?
Felix CHOUGUI : Bryant est un homme passionné, et j’aimerais dire que c’est sa passion pour le jeu et pour la manière dont il devrait être joué qui m’a convaincu. Quand il explique ce qu’il veut faire avec le club, et comment il veut le faire, il est difficile de ne pas vouloir faire partie du voyage. Bryant est la raison principale pour laquelle j’ai signé à Asnières.

Quels sont les objectifs du club d’Asnières sur Seine pour la saison prochaine?
Felix CHOUGUI : C’est une chose que nous déciderons ensemble en tant qu’équipe quand nous nous retrouverons en Août et que nous garderons entre nous à moins que l’entraineur n’en décide autrement.

Le fait que Bryant Perrier soit anglophone a-t-il joué dans votre prise de décision?
Felix CHOUGUI : D’aucune manière. Si je n’aimais pas les francophones, je ne vivrais pas et ne jouerais pas au Hockey sur glace dans la capitale de la France.

Quel sera votre rôle dans l’équipe autours de joueurs comme Guillaume Pfeiffer (Capitaine), Viktor Grendel et Emilien Rouyer les leaders d’attaque?
Felix CHOUGUI :Mon objectif est de contribuer à tous les aspects du jeu. A mes yeux, la seule chose qui compte c’est la victoire, et si pour ça mon équipe a besoin que je bloque un tir ou que je tue une pénalité, alors je le ferai volontiers. J’espère également marquer quelques points puisque c’est la partie du Hockey que la plupart des joueurs aiment le plus.

Les Castors d’Asnières ont également fait signer Marc-André L'Héreault, un jeune attaquant Canadien en provenance d’Annecy en D1 (20 points en 2012 / 2013 et 16 et 2013 / 2014). N’avez-vous pas peur qu’il y ait trop de concurrence à votre poste?
Felix CHOUGUI : Le fait qu’une équipe ait beaucoup de bons joueurs est uniquement positif. Pour gagner des matchs vous avez besoin de joueurs qui sont capables de marquer des points, et plus vous avez de joueurs qui marquent plus vous gagnez de matchs. C’est aussi simple que ça.

Vous êtes actuellement en vacances chez vous en Suède, quand allez-vous reprendre la direction de la glace et de la préparation avec les Castors d’Asnières?
Felix CHOUGUI : Je n’ai pas encore réservé mon billet d’avion mais nous devons être rentrés pour la mi-août. Je rentrerai donc à Paris autour du 10 août. Je suis impatient de revenir sur la glace et de rencontrer mes nouveaux équipiers. 

mardi 24 juin 2014

«Ce qui m’intéresse c’est de faire avancer le club et l’équipe : interview complète de Jérôme Pourtanel le coach des Remparts de Tours»

                                                       



Après les mouvements de ces dernières semaines au club des Remparts de Tours, rencontre aujourd’hui avec Jérôme Pourtanel que l’on a retrouvé au lendemain de l’annonce de sa signature pour une nouvelle année avec le club.

Où en êtes-vous aujourd'hui avec les remparts de Tours?
Jérôme Pourtanel : Jusqu’au mardi 17 juin au matin, il y avait une situation négative dans ma tête.  Le fait que cette nouvelle équipe dirigeante arrive alors qu'il y avait un système qui fonctionnait bien me persuadait que cela allait déstabiliser le club, son image et le financier par la même occasion. Mon expérience me faisait dire que cela allait être compliqué avec les partenaires du club et que je ne ferai pas autant de sacrifice avec ma famille pour le hockey avec une situation instable.
Philippe Quinsac, un ancestrale de Tours (Ancien champion de France avec Tours), Président du Remparts Tours Club Entreprise (RTCE) représentant 200.000 euros de budget qui avait démissionné me téléphone et me dit : « Jérôme il faut sauver le club et il faut faire quelque chose. Si tu (Jérôme Pourtanel) y retournes ça donne des garanties sportives, de mon côté si j’y retourne ça donne des garanties financières. On s’empare également de deux ou trois membres de l’équipe précédente pour valider le projet financier ». Après quelques réunions (Thomas Lhomme, Philippe Quinsac, Jérôme Pourtanel et Dominique Pawlik étaient présents), nous sommes arrivés à un accord avec Thomas Lhomme, qui était mon ancien joueur et le nouveau Président. Je n’ai aucune animosité avec Thomas Lhomme mais financièrement il y avait de gros doute. Des garanties ont été demandées et la nomination de deux nouveaux vices présidents (Philippe Quinsac et Dominique Pawlik) est un bon point.

Vous qui ne vouliez pas d'adjoint, Yvon Bourgaut a été nommé comme votre adjoint, cela va t-il changer quelque chose dans votre mode de fonctionnement? Quelles seront ses fonctions?
JP : Au départ le discours était que je faisais trop d’aller / retour. Il fallait un adjoint pour pallier certains horaires ou certains entrainements où la quantité de joueurs n’était pas suffisante. Sur le principe, faire 100 km le vendredi midi pour un entraînement avec 7 ou 8 joueurs seulement, lorsque les autres ne sont pas disponibles, n’est pas la meilleure des choses. Moi j’ai toujours dit que je voulais un assistant coach. Je me suis toujours plaint d’être tout seul, mais je ne veux avoir aucun doute sur la personne, travailler dans la stabilité et avec une fiabilité dans le travail. Avec l’ancien et le nouveau président, nous avons discuté et il manquait toujours des petites choses au profil proposé,  aussi eu égard à mon caractère qui n’est pas toujours facile, je le conçois. Yvon, qui a déjà travaillé avec les U18 champions de France élite B, est un choix positif. C’est un ancien joueur du club qui est un petit peu plus âgé que moi et je pense que nous allons faire une belle équipe car nous avons un esprit sain dans un corps sain.
Lundi (23 juin 2014), nous avons rendez-vous pour faire le point sur ses fonctions. Une chose est sûre, nous allons bien nous entendre et je n’ai aucun doute la dessus. Il faut mettre notre organisation en place.


Pendant le laps de temps d'indécision à Tours, avez-vous eu des contacts avec d'autres clubs?
JP : Non et je n’ai pas cherché à en avoir. Je suis dans une situation assez particulière et ça me donne raison encore cette année, je travaille toujours à côté afin de préserver ma famille du hockey sur glace. Je n’ai jamais vu de situation pérenne sur des milliards d’années dans le hockey sur glace. Je prends l’exemple de mon frère (Benoit Pourtanel est le coach de Toulouse-Blagnac) qui est manager en CDI et qui est descendu de D1 en D2. Il a passé un été à se morfondre chez lui à savoir s’il allait rester en place ou pas. Il n’y a pas assez d’argent dans le hockey français pour bien vivre ces situations et cela se ressent toujours sur les familles. Ma situation est très claire, j’ai fais 10 ans à Neuilly en faisant les aller / retour à Orléans, cela fait un an que je fais cela à Tours et je ne le ferais pas avec un autre club. Il n’y a pas de club ambitieux ou avec des projets intéressant que ce soit en région Parisienne ou à 100 km autour de chez moi. Il y a eu Neuilly mais je pense que cela s’est tassé un peu, les Français Volants quand ils auront une vraie patinoire, auront peut-être de l’ambition en dépit des gens en place qui sont très bien et après, il y a Tours. Comme je ne déménagerai pas pour du Hockey sur Glace, ce sera compliqué de postuler ailleurs.


Vu les activités « dangereuses » de l’association, ce n’est plus à l’ordre du jour.

Stéphane Mariano vous avait proposé un contrat de 2 à 3 ans pour de la stabilité. Qu'en est-il aujourd'hui?
JP : C’était une éventualité avec monsieur Mariano parce que nous étions dans un contexte clair et que tout se déroulait bien. Il n’y avait pas d’obligation, mais nous pouvions envisager avec le temps un déménagement sur Tours. Vu les activités « dangereuses » de l’association, ce n’est plus à l’ordre du jour. Faisant quatre fois 200 km par semaine pour me rendre sur Tours, si l’on peut trouver une alternative au fil du temps, pourquoi ne pas déménager.
Pour ce qui est du contrat et après discussion avec Thomas Lhomme, j’ai préféré m’engager un an avec deux ans en options derrière. 

L’option est un maintien? Une montée ?
JP : L’option est que tout se passe bien cette année. Je réitère une nouvelle année à Tours comme la précédente avec une nouvelle équipe dirigeante et je vais apporter ma touche sur le groupe un peu plus que l’an passé. J’ai connu Thomas Lhomme en tant que joueur, il va falloir que l’on travaille ensemble, des personnes de l’autre liste intègrent le bureau. Il va falloir que ça fonctionne et que tout se passe bien. Une fois que j’aurai vu tout ça, on pourra ambitionner pour le club des Remparts et parler d’un contrat plus long. Les deux ans en option sont des garanties pour Thomas Lhomme afin de lui montrer que mon but n’est pas de m’en aller. Il ne faut pas prendre le risque d’un éventuel couac relationnel ou financier et que je sois lié avec un contrat de 3 ans avec une équipe peu ambitieuse. Ce qui m’intéresse c’est de faire avancer le club et l’équipe. Si c’est pour faire un bas de tableau de première division pendant trois ans, autant mettre un jeune entraineur qui prendra de l’expérience.

Pensez-vous avoir une totale liberté sur le mode de jeu, le recrutement et la gestion du groupe?
JP : Oui. Le mode de jeu déjà c’est obligatoire, tu ne peux pas faire jouer ton équipe avec les idées d’un autre. Mais ça je pense que ça vaut pour tous les clubs, en tout cas je l’espère. Après pour le recrutement, ca faisait partie des garanties. Il y a eu pas mal de négociation en amont de l’élection pour réunifier une équipe et éviter que tout le monde se tire dans les pattes, mais ca n’a pas fonctionné. J’ai dis aux deux équipes que si je continuais cela se ferait avec une autonomie complète. J’ai déjà discuté avec Norbert Périnet qui a déjà travaillé à la nouvelle équipe pour l’année prochaine. La nouvelle équipe dirigeante avait fait quelques démarches mais sur des joueurs que j’avais déjà contacté. On se rencontre lundi (hier) pour faire le point mais Thomas Lhomme m’a déjà accordé la totalité du contrôle de l’équipe.

Suite à l'élection du nouveau Président, Tomas Kukucka, que vous ne souhaitiez pas conserver, a été réintégré et les joueurs devant signer ne l'ont toujours pas fait. Quel sera votre choix sur Kukucka?
JP : Kukucka est un cas dont nous devons débattre lundi (hier). Je ne sais pas où ils en sont, s’ils ont ou pas signé le contrat avec Tomas. Personnellement, Tomas n’est pas un pion essentiel de mon équipe. Thomas Lhomme s’est engagé à l’avoir politiquement, pourquoi pas, pour autant je pense que nous pourrions mettre l’argent ailleurs. Tomas est un centre de 3e bloc ou de 2e maximum mais je ne sais si ça vaut vraiment le coup de mettre de l’argent sur ce joueur à ce poste là. Tout va dépendre aussi des contacts avec les autres joueurs.

Qu’en est-il justement des autres joueurs?
JP : J’espère que l’on pourra envoyer le contrat à Chris Jones lundi soir. Ayant gardé tout le monde au chaud, j’espère aussi que l’on pourra envoyer le contrat à Alexis Birolini lundi soir également. Ensuite, Russ Stein mon gardien de but Américain, son contrat devrait partir également lundi soir. Et Thomas Picot restera le backup.

Cela ne fait qu'une saison que vous êtes coach à Tours mais on vous sent investit. Avez-vous des craintes quant à l'avenir du club?
JP : J’en ai par rapport à tout ce qui se passe et les voltes faces des gens à l’intérieur du club. Ce club a de grande chance de se structurer et d’avancer mais il faut vraiment qu’il y ait de la proximité. Il y a des animosités sur certains personnages mais il faut vraiment gommer tout ça et que le club avance. De l'extérieur, Tours est un très beau club en France et donne une belle image et une belle légitimité, mais de l'intérieur, c’est un très jeune club de quatre ans avec des changements de cap en fonction du vent. Il serait bien que les gens à l'intérieur ne pensent qu’au club afin qu’il puisse être dirigé dans la bonne direction avec des bases solides à l’image de son image.
Connaissant tous les clubs de la région Parisienne, aucun club n’arrive à la cheville des Remparts au niveau statut et organisation que cela soit médiatique et sportif. Il ne faut pas perdre 15 à 30.000 euros de partenariats parce que pendant 15 jours le club a donné une mauvaise image. Le club n’a pas le droit et ne peut pas se le permettre.

Quelles sont vos objectifs à court terme et à long terme aux Remparts?
JP : Sur la première année on ne va pas envisager beaucoup d’autre chose que le maintien. Avec les départs en défense de White et Kettunen, William Lamothe pour Roanne et Arthur Pégart qui n’est pas sur de rester pour cause d’étude du côté de Lyon, il y a un gros chantier. Le travail est surtout en défense, et nous avons très peu de temps. On va se retrouver fin juin pour une reprise. Hormis coup exceptionnel, on jouera le maintien, ce sera un beau challenge mais c’est largement réalisable. Après sur les deux autres années, ce sera différent avec plus de stabilité et un recrutement de joueurs pour monter notre équipe. Il y aura surement des joueurs à rajouter mais ce sera seulement de l’assemblage pour ambitionner quelque chose l’année suivante.
Avant tout, il faut se concentrer sur l’année à venir, car avant même de commencer nous sommes déjà un peu en difficulté.


Fabian Roque






mercredi 7 mai 2014

Grand première dans le monde du Football professionnel Français : Une femme entraînera le club de Ligue 2 de Clermont-Foot la saison prochaine !


En effet, comme nous l’apprend le site internet du journal La Montagne, Hélène Costa entraînera le Clermont Foot lors de la saison 2014 / 2015.

Jamais, en France,  une femme n’avait dirigé un club professionnel de Football. Un sport « macho » et souvent controversé qui ouvre ses portes à une femme est-elle une avancée ? C'est en tout cas un grand pas en avant. A Costa de faire ses preuves sur le terrain avec des résultats.

Hélène Costa n’est pas une débutante. A 36 ans, Costa a déjà bien roulé sa bosse dans le monde du football. Après avoir obtenu un diplôme en science du sport dont elle sort major, elle poursuit ensuite ses diplômes dans le monde du football en obtenant encore les meilleurs résultats.

Costa a d’abord entraînée des équipes de jeunes au Portugal jusqu’en 2005 avant de prendre en charge une équipe de seconde division et de remporter la ligue régionale. Depuis 2010 elle s’occupait des équipes féminines nationales du QATAR.  


Souhaitons bonne chance à Hélène Costa et au Clermont-Foot pour la saison prochaine.

mercredi 30 avril 2014

Aujourd’hui je quitte le club avec la satisfaction du travail accompli


Rencontre aujourd’hui avec le Président du club de hockey sur glace Tourangeau des Remparts de Tours. Nous avions déjà rencontré Stéphane Mariano en Janvier qui nous annonçait clairement vouloir l’une des deux premières places et valider la montée en première division. Deux semaines après la fin du championnat et la montée acquise, revenons sur la saison et profitons-en pour parler de l’avenir.
Entretien.

Bonjour Stéphane, comment pouvez-vous résumer cette saison en un mot?
Stéphane Mariano : En un mot : surprenante. Et cela pour plusieurs raisons. Quand nous avons élaboré l’équipe première avec Martin Bouliane, nous nous attendions à jouer les premiers rôles mais pas forcément à monter en première division. Notre objectif initial était d’être dans les quatre, cinq premiers. Surprenant également avec le titre de champion de France des U18. En démarrant la saison nous nous disions qu’il y avait deux ou trois équipes au dessus de nous et notamment Strasbourg.
Surprenant est par conséquent le mot qui caractérise vraiment la saison.
  
"Val Vanoise […] le match le plus abouti de la saison"

Quel moment restera pour vous le plus beau de la saison? Et de votre mandat de Président.
SM : Le match retour à Val Vanoise où l’on s’attend à un match difficile après avoir gagné sur le fil chez nous. Nous avons alors réalisé le match le plus abouti de la saison, après un long voyage, sur une grande glace et contre de gros joueurs. Cela reste la plus grosse émotion des quatre années de mon mandat.
A Tours, mon plus beau moment restera le match aller, nous allons chercher une victoire 6 à 5 alors que nous étions menés 4 à 2, en réalisant un dernier tiers magique où l’on étouffe l’adversaire. Nous n’étions pas favoris et on réalise deux exploits coup sur coup.

A contrario, quel moment restera le pire de la saison? Et de votre mandat de Président ?
SM : Le pire moment de mes quatre années de mandature restera le match aller contre Ansières la saison dernière au 1er tour de play-off où l’on prend une grosse fessée. Nous nous faisons éliminer sèchement. Cette année, j’avoue que la finale retour me reste en travers de la gorge. On n’a pas joué notre jeu, on s’est fait manger par Toulouse. Autant nous avons été très bon en ½ finale, autant nous n’avons pas fait ce qu’il fallait en finale. On n’a trop respecté l’adversaire et je pense que les joueurs n’y étaient plus. Cela reste une déception parce que je pense nous méritions d’avoir un troisième match en finale le dimanche à Tours.

Vous nous parliez des U 18, certains de ces joueurs vont-ils avoir la chance d’intégrer l’effectif de l’équipe première ??
SM : Il ne faut pas se leurrer. Il y a trois ou quatre joueurs qui ont le niveau pour intégrer l’équipe première, pas plus malheureusement. Ces joueurs auront la possibilité d’intégrer le groupe de l’équipe première et ils sont déjà identifiés. Nous allons continuer à former ceux qui ont intégré l’équipe première mais qui n’ont pas joué et les nouveaux. Parce que le but est toujours d’avoir deux à trois joueurs par saison que l’on peut essayer de faire évoluer au plus haut niveau. Tours est toujours un club formateur. Preuve en est que l’on travaille déjà pour la saison prochaine et que l’on ne veut pas augmenter le nombre d’étrangers dans l’équipe 1. Nous allons nous focaliser sur les Français et notamment les jeunes.

Vous allez donc quitter votre poste de président. Vous nous disiez en janvier que ce club était un peu votre «bébé". Vous n'avez pas une appréhension à le quitter?
SM : Aujourd’hui, je le quitte en préparant la suite avec je l’espère l’arrivée de Dominik Pawlik qui me remplacera à la tête du club en tant que président. Si Dominik Pawlik prend ma suite, je m’inscrirais dans la continuité sans aucun remord et avec la satisfaction du travail accompli en me disant que pendant quatre ans j’aurais fait le maximum pour que ce club arrive à ce niveau en tenant mes engagements.
Ce qui est clair, c’est que si la suite n’est pas menée par Dominik Pawlik et que nous avons malheureusement des personnes qui pensent plus à leur gloire personnelle qu’au club, alors, j’aurai des doutes sur la transparence financière et sur la gestion du club. Je partirai et redeviendrai le premier supporter des Remparts.

En quoi pensez-vous que Dominik Pawlik sera le meilleur choix pour vous succéder?
SM : Premièrement, c’est un homme avec qui je travaille depuis quatre ans au club. C’est un homme foncièrement honnête et sain. Il aura besoin d’aide au niveau communication parce qu’il est Polonais, mais je trouve que c’est ce qui fait la richesse de la suite. Il a beaucoup d’idées. Il a une fonction importante dans son entreprise, dans le marketing. Et il a l’intelligence pour mener à bien le club pendant quatre ans.

Quelles seraient vos fonctions précisément par la suite dans le club des Remparts de Tours?
SM : Je verrai avec Dominik, mais mon idée est de rester un lien avec les partenaires et avec la communication. En clair, je ne suis pas là pour trouver une place. Si demain je n’ai pas de place dans l’organisation ce n’est pas grave. Ce n’est pas mon avenir à moi qui est important. J’essayerai de faire au maximum pour aider le club. Comme on dit « le club avant tout ». J’ai une famille, je suis passionné de Hockey sur glace et je constate qu’il y a plus de personnes intéressées pour reprendre les rênes du club aujourd’hui qu’il y a quatre ans quand on s’est lancé. C’est pour cela que j’émets des doutes sur les personnes qui veulent absolument reprendre la suite. Je pense qu’il faut juger sur un bilan et non sur des promesses. J’ai un bilan que j’estime être relativement correct avec deux montées U18 en élite A en quatre ans, trois carré final de D3, une montée administrative en D2, une montée en D1, un tournoi NHL gagné la première année par les U13 et un nombre de licenciés en augmentation. Je suis conscient que nous avons encore des points à travailler mais le bilan est plus que positif.

"Il nous faudra plus d’argent, entre 200 000 et 300 000 euros"

Avez-vous déjà commencé la préparation de la prochaine saison sur le plan financier?
SM : Nous avons réduit la masse salariale de l’équipe première de 25.000 euros cette année. Nous avons réussi à avoir une équipe beaucoup plus compétitive avec moins de masse salariale sans toutefois toucher au budget du mineur. Cela nous a permis d’être sain financièrement. Pour la D1, il nous faudra plus d’argent, entre 200 000 et 300 000 euros, pour espérer un maintien correct. Cela passe par le partenariat privé et les collectivités locales. C’est pour cela que ces élections au 5 juin tombent mal. Elles sont tardives, beaucoup trop tardives. On prend des contacts et on signe des promesses d’embauches avec certaines personnes mais tant que la date n’est pas passée, ce n’est pas très facile.

Benoit (g) et Jérôme (d) Pourtanel
Jérôme Pourtanel a été recruté en début de saison pour faire monter le club à l'échelon supérieur. L’objectif est atteint. Sera t-il le coach des Remparts en D1?
SM : Si Dominik Pawlik est le président et si je suis dans la structure, oui. Il a déjà notre accord et nous aimerions éventuellement lui faire signer un contrat de deux ou trois ans pour le sécuriser et aussi pour qu’il s’installe à Tours. Nous voulons travailler un peu plus sur la durée.

Les effectifs des équipes de D1 sont en cours de construction. Tours va-t-il attendre l'élection du 05/06 pour travailler au recrutement ou ce travail a t'il déjà débuté?
SM : Comme je le disais, le travail a déjà débuté, on a déjà ciblé des joueurs. Nous avons listé les joueurs à conserver et ceux que nous ne voulons pas conserver. Nous savons également quels types de joueurs il va nous falloir tout en respectant la règle des huit étrangers. On attend que ça se dénoue pour avancer un petit peu. Des promesses d’embauches ont déjà été envoyées.

Vous pouvez nous citer quelques noms?
SM : C’est compliqué aujourd’hui. Je ne peux rien dire tant que rien n’est fait. Ce sera Jérôme Pourtanel qui s’occupera de ça. Il aura beaucoup plus de poids dans le recrutement que la saison dernière. La seule chose que je lui demande pour la saison prochaine c’est d’avantage de taille et d’avantage de poids. Je l’avais déjà demandé la saison dernière et je n’avais été qu’à moitié entendu.

Chris Jones, révélation de Morzine cette année en Magnus, serait proposé à plusieurs club de D1 et Magnus, Tours en fait-il partie?
SM : C’est un profil qui peut tout a fait nous intéresser et c’est un profil que nous suivons.


François Lacerte devant son équipe.

Nous avons pu voir des messages sur le réseau social Twitter de Mike White et François Lacerte qui peuvent être lu et compris à double sens. Où en êtes-vous sur les départs de joueurs du club ? Que ce soit de leur fait ou du votre.
SM : Notre priorité va se porter sur François Lacerte mais il a des contraintes scolaires. Il doit passer des diplômes. Ce sera simple soit il revient en France et ce sera Tours soit il reste au Canada pour ses études. Nous en saurons plus en mai. Concernant Mike White, il a fait une très belle saison au Remparts de Tours, maintenant le coach verra s’il veut le conserver ou non. J’apprécie l’homme et sa mentalité, maintenant est-ce suffisant pour en faire un joueur de D1 avec un passeport hors Union Européenne, je ne le pense pas. 

Le nouveau maire de Tours, Monsieur Babary annonçait sur un tchat de La Nouvelle République (Journal régional) que des aménagements techniques étaient nécessaires à la patinoire pour la D1. Quelles sont les améliorations qui doivent être réalisées ?
SM : Pour moi, il y a trois principales améliorations. La première concerne l’espace VIP pour recevoir nos partenaires. La seconde, le bureau des Remparts qui est un cagibi, ainsi que l’amélioration de la partie sanitaire dans les vestiaires qui est vétuste. Et puis la troisième, si cela est possible est de penser à l’augmentation du nombre de places au sein de la patinoire. Si nous pouvions gagner 500 places assises ce serait formidable. Il faudrait revoir la disposition de la patinoire dans les murs. Il y a peut être des aménagements à faire au niveau des tribunes. Des gens travaillent sur le projet, il y a des propositions qui ont été réalisées mais tout cela a un coût et ce n’est pas forcement très simple. D’autant plus que nous allons solliciter la mairie pour avoir du budget supplémentaire, et je parle de cash et non d’aménagement technique. Je sais que nous ne pourrons pas tout avoir, mais nous avons montré notre crédibilité à l’ancienne et à la nouvelle mairie qui est venue nous voir deux fois. J’ai bon espoir que les choses évoluent positivement et cela sera aussi le prix à payer pour se stabiliser en première division.


Fabian Roque

jeudi 3 avril 2014

Une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout!

Benoit et Jérôme Pourtanel

Rencontre aujourd’hui avec les deux entraîneurs finalistes de la D2 de hockey sur glace, Jérôme Pourtanel des Remparts de Tours et son petit frère, Benoit Pourtanel des Belougas de Toulouse-Blagnac. Ils ont répondu à nos questions se prêtant au jeu de l’interview croisée.

"Après un échec personnel […] je suis très satisfait du déroulement"

Ça y est vous êtes en finale et donc promus en D1 la saison prochaine. Quelles sensations cela vous fait-il??
Jérôme Pourtanel : La satisfaction du travail accomplit. Pas forcément une joie excessive puisque ma programmation personnelle était d’aller jusqu’à la finale. Après il est évident que le club espérait cette montée en première division. Après être monté de D3 en D2  sur dossier et pour le Président qui termine son mandat au club, ce serait très important de remporter le titre.
Benoit Pourtanel : La sensation d’avoir atteint les objectifs collectifs du club et personnels. Sachant que c’est très compliqué de remonter l’année suivant la descente de D1 (Toulouse est descendu l’an passé de D1 en D2), l’objectif était de terminer dans les quatre premiers ou en tout cas d’aller en demi-finale. Officieusement, la remontée était une très bonne chose. Après un échec personnel, parce que c’est comme ça que je l’ai vécu, je suis très satisfait du déroulement. La saison  est bien plus que positive après la relégation et quelques problèmes internes au sein de l’effectif de la saison 2012/2013, aujourd’hui les résultats sportif nous donnent raison de nos décisions.


Si vous deviez ne choisir qu'un joueur dans l'équipe de votre frère pour améliorer votre effectif, lequel ce serait et pourquoi??
Jérôme Pourtanel : Santeri Halme. C’est son meilleur attaquant et étant un coach porté sur l’offensive ce joueur est plaisant. Son gardien est très bon mais le mien aussi alors je prends l’attaquant.
Benoit Pourtanel :François Lacerte, le gardien de but. Ce ne sera qu’un duel de joueur, mais de ce que j’entends de ce joueur et connaissant mon gardien Niklas LEHTI, je pense que nous aurons une vraie confrontation de compétiteurs. En joueur de champ ce serait Thomas Saint André qui vient d’Orléans.

Quel(s) sentiment(s) aujourd'hui de rencontrer votre frère en finale de D2 et d'être assuré de monter en D1??
Jérôme Pourtanel : On savait exactement ce que l’on voulait tous les deux. Il y avait beaucoup de pression pour nous deux. L’enjeu était de n’en parler qu’une fois la finale assurée. Je suis quelqu’un d’extrêmement positif et Benoit beaucoup moins. Dans les discutions on serait partis à l’excès et ce n’était pas encore l’heure. Alors que cette semaine on se marre beaucoup. (Pour l’anecdote, Benoit Pourtanel écrivait, pour son frère, sur les réseaux sociaux le lendemain de la qualification : « T’es prêt mon gros poulet ? »et Jérôme Pourtanel répondait avec : « Les bélougas c'est du caviar ahaha » et Benoit répondait : « Et c'est trop couteux pour toi! Alors tu resteras au bouquetin »). Que ce soit lui ou moi, par rapport à l’objectif des clubs que nous dirigeons, nous sommes pleinement satisfaits et libérés d’une pression qui pesait parce que la saison est longue et nous n’étions pas sûr d’arriver à nos fins. On prend du coup beaucoup de plaisir à enfin se « fendre la gueule ».
 Benoit Pourtanel : Toute la saison on s’est tenu informé, on a échangé nos idées. Nous avons profité de l’un et de l’autre et échangé nos connaissances de hockey mais aussi sur nos adversaires respectifs. Maintenant je suis très fier de mon frère mais il en était capable. Il ne faut pas oublier qu’il a pris Neuilly sur Marne en 3e division et il les a emmenés en Ligue Magnus. Les compétences, il les a. Là où je suis encore plus fier de lui c’est qu’en arrivant dans une terre dans laquelle tout le monde avait plus ou moins des aprioris sur ses capacités, il y a une chose qui est sûr, c’est que moi je savais qu’il en était capable.

"Ils auront le plaisir de gagner mais pas la peur d’être éliminés."
"Une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout"

Ce n'est qu'un match amical de fin de saison sans enjeux ou le titre est important?
Jérôme Pourtanel : Non, le titre est super important. Que ce soit lui ou moi, nous n’avons pas travaillé pour nous arrêter là. Il n’y aura pas d’animosité et je pense que nous aurons deux ou trois matchs de très haut niveau avec la pression en moins sur les épaules des joueurs. Ils auront le plaisir de gagner mais pas la peur d’être éliminés. Je pense que pour les spectateurs ce sera une qualité de jeu, pour la deuxième division, fantastique. Si vous enlevez la pression négative aux joueurs et que vous ne mettez que du positif et de la volonté, le niveau des deux équipes va se multiplier. Le match retour contre les Français Volants a été le match de lancement d’une équipe qui a fait ressortir sa maturité. C’est ce qui a fait notre force en play-off et de ce fait l’équipe n’a jamais doutée.
Benoit Pourtanel : Je sais qu’il va coacher pour gagner mais qu’il ne se méprenne pas, je vais aussi coacher pour gagner. Pour en avoir parlé avec lui, en tant que coach, éducateur et formateur, notre objectif est atteint, maintenant la finale ce sera à nous de faire passer le message qu’une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout. Ce sera une histoire d’homme où la vérité se fera sur le rectangle blanc.

"On sait que Tours va avoir autant envie de la gagner"

Comment abordez-vous cette finale??
Jérôme Pourtanel : En termes de jeu, on a joué trois systèmes de jeu cette année. On en a joué un quasiment à toutes les rencontres et on évolue le mieux sur celui-là. Ce que je déplore, c’est que nous avons été nettement moins percutants en supériorité numérique sur les play-offs même si nous avons joué contre des équipes qui étaient parmi les meilleures dans le jeu en infériorité numérique. C’est la seule chose sur laquelle je vais m’attacher à faire travailler mes joueurs.
Benoit Pourtanel : Nous sommes en pleine confiance mais ça n’enlève rien à la qualité des adversaires que nous avons pu croiser précédemment. On sait que Tours va avoir autant envie de la gagner. On est serein et on sait à quel niveau on doit jouer pour être victorieux.

"J’ai déjà dit à mon frère que j’allais le battre en deux matchs"

Comment voulez-vous gagner cette finale? En deux matchs secs ou en trois pour offrir plus de plaisir aux supporters ?
Jérôme Pourtanel : J’ai déjà dit à mon frère que j’allais le battre en deux matchs. C’est une anecdote mais ça reste une vraie ambition. Ceci dit si on gagne en trois matchs il n’y aura rien de grave.
Benoit Pourtanel : On souhaite la gagner en 120 minutes. Le meilleur scénario pour les supporters, quels qu’ils soient, aussi bien de Blagnac que de Tours, serait que le match se fasse sur 180 minutes, tout en allant remporter le match nécessaire à Tours. Ce sera à la plus grande joie des supporters de Tours qui auront la joie d’avoir deux matchs mais ayant la malchance d’avoir vu leur équipe perdre chez eux.




Prochain match :
Samedi, 21h, la patinoire de Blagnac aura la chance d’accueillir le premier match de la finale de Division 2 du championnat de France de hockey sur glace. Un match qui opposera les Belougas de Toulouse Blagnac aux Remparts de Tours.


Fabian Roque


mardi 1 avril 2014

Briançon prend l’avantage et à une main sur la Coupe Magnus !


Ligue Magnus : Match 5 à Briançon de la finale de Ligue Magnus

Retour au jeu des les hautes Alpes sur la grande patinoire de Briançon. Les deux équipes sont dos à dos avant ce match 5 avec deux victoires chacune.


1er tiers : Après un tir cadré de chaque côté dans la première minute, le match est parti sur un très gros niveau ! Lors de la première situation de supériorité numérique des Briançonnais, Hardy et les Angevins ont su bien résister contre cinq joueurs offensifs. Les Angevins, eux, ont eu un double jeu de puissance au milieu du premier tiers que les joueurs de Briançon ont su tuer.
A la 15e minute, Denny Kearney ouvre le score pour Briançon. Il se retrouve au poteau avec Hardy qui bloque très bien son poteau, mais Kearney lève bien le palet et trouve un angle impossible dans la lucarne. Quel but !  
Le premier tiers se termine sur le score de 1à 0 pour les joueurs locaux. La première ligne de Briançon a pris pour l’instant le dessus.

2e tiers :Un très gros retour des locaux qui double le score dès la 45e seconde sur un gros cafouillage devant Hardy, Bostjan Golicic double le score.
A la 10e, en infériorité et en contre, Albert, pour Angers loupe un face à  face ou plutôt Quemener, bien placé, ne laisse rien passer.
Ce deuxième tiers se termine comme le 1er avec un seul but et il est l’œuvre de Kearney, encore. Le break est fait mais le match n’est pas plié. Briançon a dominé les quarante premières minutes mais Angers n’est pas en finale pour rien !
Angers a bien moins frappé à la cage dans ce second tiers que Briançon ( 9 contre 18), alors comment voulez-vous marquer quand Quemener est efficace ?

3e tiers : Après 10 secondes de jeu, Dave Kearney se retrouve déjà sur le banc de la prison pour une crosse haute. Sur le powerplay, Angers touche la barre et sur l’action, en contre attaque, Matthieu Frecon garde mal le puck dans sa cross et ne peut défier Hardy. Ce dernier tiers commence très fort et Briançon tue la pénalité.
A la 11e et en supériorité numérique, Angers n’a pas réussit à se mettre en place ! Une seule frappe au but cadré mais Quemener, non caché, repousse parfaitement. Angers n’est pas tranchant sur ses actions.
Les Angevins s’enhardissent un peu plus dans les dix dernières minutes du match mais en vain.
A 3 min de la fin du match on se demande maintenant quand Simon Lacroix, le coach d’Angers, fera sortir son gardien. Il demande un temps mort mais ce doit être un de ses joueurs qui le pose et pas trop tard, c'est-à-dire avant la reprise du jeu. Au final le jeu reprend et ne sera stoppé qu’à 1min20 de la fin sur une pénalité sifflée contre Angers. Sur le face-off, Labrecque est pénalisé pour Briançon ! Hardy peut alors sortir et laisser ses coéquipiers en supériorité numérique mais avec une cage vide. Il n’en sera rien, Briançon s’impose 2 à 0 et mène désormais la série 3 à 2 !


Briançon a étalé toute une palette de technique, avec notamment David Kearney que l’on a vu réaliser de jolie geste technique. Les joueurs de Luciano Basile ont su marquer aux moments importants dans les deux premiers tiers et défendre comme de beaux diables.
Roland Quemener réussit un beau blanchissage et est élu MVP de son équipe.
Hardy, de son côté, réussit tout de même un beau match mais l'attaque de Briançon a été plus forte.


Fabian Roque

lundi 31 mars 2014

Une pluie de records pour les Championnats de France de Sauvetage Sportif

Christophe ATTRAIT, nouveau recordman du monde Master (50m mannequin). 
Après vous avoir fait découvrir le sauvetage sportif, revenons sur ce sport à part entière avec les championnats de France de Sauvetage sportif qui ce sont déroulés du 14 au 16 Mars à la piscine Paul Boyrie de TARBES.
Les enjeux cette année étaient de réaliser les minimas imposés par la FFSS (Fédération Française de Sauvetage Sportif) pour intégrer les équipes de France JUNIORS et SENIORS en vu du prochain Championnat du monde qui se déroulera au mois de Septembre en France (Montpellier).
Grace à une nouvelle règlementation sur la technique de remorquage, depuis le début de l’année les chronos s’affolent. En effet, lors de cette compétition, il y a eu 22 records de France (dont 1 record d’Europe et 1 record du Monde) ! Ce sport est en plein développement avec du spectacle et du suspens.

200m Obstacle :
Margot Lacan est devenue championne de France en établissant un nouveau record !
Chez les garçons, les seniors de Perpignan ont signé un triplé sur le podium : Thomas Vilaceca s’impose en 1’58’’38, Marvin Maisonneuve et Alex Baroni suivent.
Chez les filles : Chloé Rossini (Lavaur), Anais Krol (Colmar), Magalie Rousseau (Albi) et chez les garçons : Théo Munoz (Aqualove – Montpellier), Louis Sam (Albi) et Xavier Cabrol (Albi) sont devenus champion(ne)s.

50m Mannequin :
La barre des 40 secondes est passée chez les minimes par Margot (39’’46).
Chez les séniors garçons, Jérémy Badré a atteint son objectif : casser les 30 secondes (en 29’’54 proche du record du monde : 28’94)
Magali Rousseau s’est imposée et passe à 2 dixièmes du record d’Europe.
L’exploit nous vient d’un licencié du club de Biarritz qui a signé la performance du week-end : RECORD DU MONDE Master (35-39ans) !
Dans les autres catégories, Brian Léa (Albi), Oustalet Maxime (Biarritz) ont signé à leur tour de nouveaux records de France.

100m Combiné :
Sur cette épreuve Margot a écrasé la concurrence et Louis gagne à la touche.
Chez les juniors, c’est Tainara Terrier du club de Nice « Sauvetage pour tous » qui s’est imposée devant Aurore Kurtz et Anais Krol (toutes les 2 de Colmar).
Magali Rousseau a signé un nouveau RECORD D’EUROPE sur cette épreuve en 1’10’’62 !
Marvin Maisonneuve s’est lui aussi imposé à la touche devant Thomas Vilaceca !

Laura Merisier
100m Mannequin Palmes :
Tous les champions de France ont établis de nouveaux records de France : Julie Orgeval (Hossegor), Marine Martin (Villeneuve-St-Georges), Anais Krol (Colmar), Magalie Rousseau (Albi), Dylan Vialettes (Aqualove – Montpellier), Louis Sam (Albi), Thibaut Jourdan (Aqualove – Montpellier), Antoine Thos (Perpignan)
Sur le 100m Mannequin palmes, Antoine Thos a pulvérisé le record de France (3 secondes en moins) devançant Jérémy Badré et Tristan Barberot.
Antoine Thos explose le record de France (3 secondes en moins) devançant Jérémy Badré et Tristan Barberot.
A noter que Magali Rousseau a frôlé de 4 centièmes de signer un nouveau record d’Europe. Elle s’est imposée devant Justine Weyders et Laura Merisier (qui a signé son 1er podium dans la catégorie Senior).




Jérémy BADRE

100m Bouée Tube :
Jérémy Badré confirme sa bonne forme en améliorant son propre record de France.
La championne du monde, Justine Weyders, a privé Magalie Rousseau d’établir un 6/6 et nous a donné rendez-vous pour les mondiaux à Montpellier en Septembre prochain !
Justine WEYDERS



Océane DHINAUT
200m Super Sauveteur :
Sur l’épreuve reine de la partie « Eau plate » il y a eu des records et des surprises.
Margot Lacan, Magalie Rousseau et Louis Sam ont signé une nouvelles fois des records de France !
Chez les cadettes, Océane Dhinaut s’est imposée et a remporté, sous des larmes de joie, ce titre de championne de France devant la favorite Chloé Rossini.
Thomas Vilaceca s’est imposé avec un chrono canon et a explosé la concurrence sur cette épreuve dont il est champion du monde !
Le classement des clubs lors à la fin de cette compétition est sans surprise. Albi (1206 pts) s’est imposé largement devant les clubs d’Aqualove - Montpellier (875 pts) et Perpignan (802 pts) !


Nouveaux records de France :
-          Catégorie MINIME :
o    LACAN Margot (Albi) :
§  200m Obstacle (en 2’20’’59 (2’22’94))
§  50m Mannequin (en 39’’46 (41’’95))
§  100m Combiné (en 1’21’’83 (1’26’93))
§  200 Super Sauveteur (en 2’40’’36 (2’54’16))
o    ORGEVAL Julie (Hossegor) :
§  100m Mannequin Palmes (en 1’07’’53 (1’09’42))
o    VIALETTES Dylan (Aqualove - Montpellier) :
§  100m Mannequin Palmes (en 58’’73 (59’64))

-         Catégorie CADET :
o    BRIAN Léa (Albi) :
§  50m Mannequin (en 41’’36 (41’’61))
o    MARTIN Marine (ANV - Villeneuve-St-Georges) :
§  100m Mannequin Palmes (en 1’05’’85 (1’06’’26))
o    OUSTALET Maxime (Biarritz) :
§  50m Mannequin (en 32’’73 (34’’13))
o    SAM Louis (Albi) :
§  100m Combiné (en 1’08’’84 (1’10’44))
§  100m Mannequin Palmes (en 53’’12 (55’31))
§  200 Super Sauveteur (en 2’21’’51 (2’26’63))

-         Catégorie JUNIOR :
o    KROL Anaïs (ACSS - Colmar) :
§  100m Mannequin Palmes (en 1’01’’90 (1’05’’26))
o    JOURDAN Thibaut (Aqualove - Montpellier) :
§  100m Mannequin Palmes (en 52’’82 (54’’26))

-         Catégorie SENIOR :
o    ROUSSEAU Magali (Albi) :
§   50m Mannequin (en 35’’28 (35’’84)) R.Europe : 35’’26, R.Monde : 34’’74
§  100m Combiné (en 1’10’’62 (1’11’45)) R.Monde : 1’09’’59
§   100m Mannequin Palmes (en 55’’43 (58’61)) R.Europe & R.Monde : 55’’39
§  200 Super Sauveteur (en 2’27’’24 (2’28’09)) R.Europe : 2’26’’83, R.Monde : 2’24’’55
o    BADRE Jérémy (Aqualove - Montpellier) :
§  50m Mannequin (en 29’’54 (30’’49)) R.Europe & R.Monde : 28’’94
§  100m Bouée Tube (en 53’’46 (53’’85)) R.Europe & R.Monde : 50’’53
o    THOS Antoine (ESN - Perpignan) :
§  100m Mannequin Palmes (en 47’’35 (50’’44)) R.Europe & R.Monde : 45’’99

Nouvelle recordwoman d’Europe Senior :
o    ROUSSEAU Magali (Albi) :
§  100m Combiné (en 1’10’’62 (1’12’’12)) R.Monde : 1’09’’59
Magali ROUSSEAU

Nouveau recordman du Monde Master (35-39ans) :
o    ATTRAIT Christophe (Biarritz) :
§  50m Mannequin (en 34’’54 (34’’74))


Par Laetitia Blanc.