mercredi 30 avril 2014

Aujourd’hui je quitte le club avec la satisfaction du travail accompli


Rencontre aujourd’hui avec le Président du club de hockey sur glace Tourangeau des Remparts de Tours. Nous avions déjà rencontré Stéphane Mariano en Janvier qui nous annonçait clairement vouloir l’une des deux premières places et valider la montée en première division. Deux semaines après la fin du championnat et la montée acquise, revenons sur la saison et profitons-en pour parler de l’avenir.
Entretien.

Bonjour Stéphane, comment pouvez-vous résumer cette saison en un mot?
Stéphane Mariano : En un mot : surprenante. Et cela pour plusieurs raisons. Quand nous avons élaboré l’équipe première avec Martin Bouliane, nous nous attendions à jouer les premiers rôles mais pas forcément à monter en première division. Notre objectif initial était d’être dans les quatre, cinq premiers. Surprenant également avec le titre de champion de France des U18. En démarrant la saison nous nous disions qu’il y avait deux ou trois équipes au dessus de nous et notamment Strasbourg.
Surprenant est par conséquent le mot qui caractérise vraiment la saison.
  
"Val Vanoise […] le match le plus abouti de la saison"

Quel moment restera pour vous le plus beau de la saison? Et de votre mandat de Président.
SM : Le match retour à Val Vanoise où l’on s’attend à un match difficile après avoir gagné sur le fil chez nous. Nous avons alors réalisé le match le plus abouti de la saison, après un long voyage, sur une grande glace et contre de gros joueurs. Cela reste la plus grosse émotion des quatre années de mon mandat.
A Tours, mon plus beau moment restera le match aller, nous allons chercher une victoire 6 à 5 alors que nous étions menés 4 à 2, en réalisant un dernier tiers magique où l’on étouffe l’adversaire. Nous n’étions pas favoris et on réalise deux exploits coup sur coup.

A contrario, quel moment restera le pire de la saison? Et de votre mandat de Président ?
SM : Le pire moment de mes quatre années de mandature restera le match aller contre Ansières la saison dernière au 1er tour de play-off où l’on prend une grosse fessée. Nous nous faisons éliminer sèchement. Cette année, j’avoue que la finale retour me reste en travers de la gorge. On n’a pas joué notre jeu, on s’est fait manger par Toulouse. Autant nous avons été très bon en ½ finale, autant nous n’avons pas fait ce qu’il fallait en finale. On n’a trop respecté l’adversaire et je pense que les joueurs n’y étaient plus. Cela reste une déception parce que je pense nous méritions d’avoir un troisième match en finale le dimanche à Tours.

Vous nous parliez des U 18, certains de ces joueurs vont-ils avoir la chance d’intégrer l’effectif de l’équipe première ??
SM : Il ne faut pas se leurrer. Il y a trois ou quatre joueurs qui ont le niveau pour intégrer l’équipe première, pas plus malheureusement. Ces joueurs auront la possibilité d’intégrer le groupe de l’équipe première et ils sont déjà identifiés. Nous allons continuer à former ceux qui ont intégré l’équipe première mais qui n’ont pas joué et les nouveaux. Parce que le but est toujours d’avoir deux à trois joueurs par saison que l’on peut essayer de faire évoluer au plus haut niveau. Tours est toujours un club formateur. Preuve en est que l’on travaille déjà pour la saison prochaine et que l’on ne veut pas augmenter le nombre d’étrangers dans l’équipe 1. Nous allons nous focaliser sur les Français et notamment les jeunes.

Vous allez donc quitter votre poste de président. Vous nous disiez en janvier que ce club était un peu votre «bébé". Vous n'avez pas une appréhension à le quitter?
SM : Aujourd’hui, je le quitte en préparant la suite avec je l’espère l’arrivée de Dominik Pawlik qui me remplacera à la tête du club en tant que président. Si Dominik Pawlik prend ma suite, je m’inscrirais dans la continuité sans aucun remord et avec la satisfaction du travail accompli en me disant que pendant quatre ans j’aurais fait le maximum pour que ce club arrive à ce niveau en tenant mes engagements.
Ce qui est clair, c’est que si la suite n’est pas menée par Dominik Pawlik et que nous avons malheureusement des personnes qui pensent plus à leur gloire personnelle qu’au club, alors, j’aurai des doutes sur la transparence financière et sur la gestion du club. Je partirai et redeviendrai le premier supporter des Remparts.

En quoi pensez-vous que Dominik Pawlik sera le meilleur choix pour vous succéder?
SM : Premièrement, c’est un homme avec qui je travaille depuis quatre ans au club. C’est un homme foncièrement honnête et sain. Il aura besoin d’aide au niveau communication parce qu’il est Polonais, mais je trouve que c’est ce qui fait la richesse de la suite. Il a beaucoup d’idées. Il a une fonction importante dans son entreprise, dans le marketing. Et il a l’intelligence pour mener à bien le club pendant quatre ans.

Quelles seraient vos fonctions précisément par la suite dans le club des Remparts de Tours?
SM : Je verrai avec Dominik, mais mon idée est de rester un lien avec les partenaires et avec la communication. En clair, je ne suis pas là pour trouver une place. Si demain je n’ai pas de place dans l’organisation ce n’est pas grave. Ce n’est pas mon avenir à moi qui est important. J’essayerai de faire au maximum pour aider le club. Comme on dit « le club avant tout ». J’ai une famille, je suis passionné de Hockey sur glace et je constate qu’il y a plus de personnes intéressées pour reprendre les rênes du club aujourd’hui qu’il y a quatre ans quand on s’est lancé. C’est pour cela que j’émets des doutes sur les personnes qui veulent absolument reprendre la suite. Je pense qu’il faut juger sur un bilan et non sur des promesses. J’ai un bilan que j’estime être relativement correct avec deux montées U18 en élite A en quatre ans, trois carré final de D3, une montée administrative en D2, une montée en D1, un tournoi NHL gagné la première année par les U13 et un nombre de licenciés en augmentation. Je suis conscient que nous avons encore des points à travailler mais le bilan est plus que positif.

"Il nous faudra plus d’argent, entre 200 000 et 300 000 euros"

Avez-vous déjà commencé la préparation de la prochaine saison sur le plan financier?
SM : Nous avons réduit la masse salariale de l’équipe première de 25.000 euros cette année. Nous avons réussi à avoir une équipe beaucoup plus compétitive avec moins de masse salariale sans toutefois toucher au budget du mineur. Cela nous a permis d’être sain financièrement. Pour la D1, il nous faudra plus d’argent, entre 200 000 et 300 000 euros, pour espérer un maintien correct. Cela passe par le partenariat privé et les collectivités locales. C’est pour cela que ces élections au 5 juin tombent mal. Elles sont tardives, beaucoup trop tardives. On prend des contacts et on signe des promesses d’embauches avec certaines personnes mais tant que la date n’est pas passée, ce n’est pas très facile.

Benoit (g) et Jérôme (d) Pourtanel
Jérôme Pourtanel a été recruté en début de saison pour faire monter le club à l'échelon supérieur. L’objectif est atteint. Sera t-il le coach des Remparts en D1?
SM : Si Dominik Pawlik est le président et si je suis dans la structure, oui. Il a déjà notre accord et nous aimerions éventuellement lui faire signer un contrat de deux ou trois ans pour le sécuriser et aussi pour qu’il s’installe à Tours. Nous voulons travailler un peu plus sur la durée.

Les effectifs des équipes de D1 sont en cours de construction. Tours va-t-il attendre l'élection du 05/06 pour travailler au recrutement ou ce travail a t'il déjà débuté?
SM : Comme je le disais, le travail a déjà débuté, on a déjà ciblé des joueurs. Nous avons listé les joueurs à conserver et ceux que nous ne voulons pas conserver. Nous savons également quels types de joueurs il va nous falloir tout en respectant la règle des huit étrangers. On attend que ça se dénoue pour avancer un petit peu. Des promesses d’embauches ont déjà été envoyées.

Vous pouvez nous citer quelques noms?
SM : C’est compliqué aujourd’hui. Je ne peux rien dire tant que rien n’est fait. Ce sera Jérôme Pourtanel qui s’occupera de ça. Il aura beaucoup plus de poids dans le recrutement que la saison dernière. La seule chose que je lui demande pour la saison prochaine c’est d’avantage de taille et d’avantage de poids. Je l’avais déjà demandé la saison dernière et je n’avais été qu’à moitié entendu.

Chris Jones, révélation de Morzine cette année en Magnus, serait proposé à plusieurs club de D1 et Magnus, Tours en fait-il partie?
SM : C’est un profil qui peut tout a fait nous intéresser et c’est un profil que nous suivons.


François Lacerte devant son équipe.

Nous avons pu voir des messages sur le réseau social Twitter de Mike White et François Lacerte qui peuvent être lu et compris à double sens. Où en êtes-vous sur les départs de joueurs du club ? Que ce soit de leur fait ou du votre.
SM : Notre priorité va se porter sur François Lacerte mais il a des contraintes scolaires. Il doit passer des diplômes. Ce sera simple soit il revient en France et ce sera Tours soit il reste au Canada pour ses études. Nous en saurons plus en mai. Concernant Mike White, il a fait une très belle saison au Remparts de Tours, maintenant le coach verra s’il veut le conserver ou non. J’apprécie l’homme et sa mentalité, maintenant est-ce suffisant pour en faire un joueur de D1 avec un passeport hors Union Européenne, je ne le pense pas. 

Le nouveau maire de Tours, Monsieur Babary annonçait sur un tchat de La Nouvelle République (Journal régional) que des aménagements techniques étaient nécessaires à la patinoire pour la D1. Quelles sont les améliorations qui doivent être réalisées ?
SM : Pour moi, il y a trois principales améliorations. La première concerne l’espace VIP pour recevoir nos partenaires. La seconde, le bureau des Remparts qui est un cagibi, ainsi que l’amélioration de la partie sanitaire dans les vestiaires qui est vétuste. Et puis la troisième, si cela est possible est de penser à l’augmentation du nombre de places au sein de la patinoire. Si nous pouvions gagner 500 places assises ce serait formidable. Il faudrait revoir la disposition de la patinoire dans les murs. Il y a peut être des aménagements à faire au niveau des tribunes. Des gens travaillent sur le projet, il y a des propositions qui ont été réalisées mais tout cela a un coût et ce n’est pas forcement très simple. D’autant plus que nous allons solliciter la mairie pour avoir du budget supplémentaire, et je parle de cash et non d’aménagement technique. Je sais que nous ne pourrons pas tout avoir, mais nous avons montré notre crédibilité à l’ancienne et à la nouvelle mairie qui est venue nous voir deux fois. J’ai bon espoir que les choses évoluent positivement et cela sera aussi le prix à payer pour se stabiliser en première division.


Fabian Roque

jeudi 3 avril 2014

Une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout!

Benoit et Jérôme Pourtanel

Rencontre aujourd’hui avec les deux entraîneurs finalistes de la D2 de hockey sur glace, Jérôme Pourtanel des Remparts de Tours et son petit frère, Benoit Pourtanel des Belougas de Toulouse-Blagnac. Ils ont répondu à nos questions se prêtant au jeu de l’interview croisée.

"Après un échec personnel […] je suis très satisfait du déroulement"

Ça y est vous êtes en finale et donc promus en D1 la saison prochaine. Quelles sensations cela vous fait-il??
Jérôme Pourtanel : La satisfaction du travail accomplit. Pas forcément une joie excessive puisque ma programmation personnelle était d’aller jusqu’à la finale. Après il est évident que le club espérait cette montée en première division. Après être monté de D3 en D2  sur dossier et pour le Président qui termine son mandat au club, ce serait très important de remporter le titre.
Benoit Pourtanel : La sensation d’avoir atteint les objectifs collectifs du club et personnels. Sachant que c’est très compliqué de remonter l’année suivant la descente de D1 (Toulouse est descendu l’an passé de D1 en D2), l’objectif était de terminer dans les quatre premiers ou en tout cas d’aller en demi-finale. Officieusement, la remontée était une très bonne chose. Après un échec personnel, parce que c’est comme ça que je l’ai vécu, je suis très satisfait du déroulement. La saison  est bien plus que positive après la relégation et quelques problèmes internes au sein de l’effectif de la saison 2012/2013, aujourd’hui les résultats sportif nous donnent raison de nos décisions.


Si vous deviez ne choisir qu'un joueur dans l'équipe de votre frère pour améliorer votre effectif, lequel ce serait et pourquoi??
Jérôme Pourtanel : Santeri Halme. C’est son meilleur attaquant et étant un coach porté sur l’offensive ce joueur est plaisant. Son gardien est très bon mais le mien aussi alors je prends l’attaquant.
Benoit Pourtanel :François Lacerte, le gardien de but. Ce ne sera qu’un duel de joueur, mais de ce que j’entends de ce joueur et connaissant mon gardien Niklas LEHTI, je pense que nous aurons une vraie confrontation de compétiteurs. En joueur de champ ce serait Thomas Saint André qui vient d’Orléans.

Quel(s) sentiment(s) aujourd'hui de rencontrer votre frère en finale de D2 et d'être assuré de monter en D1??
Jérôme Pourtanel : On savait exactement ce que l’on voulait tous les deux. Il y avait beaucoup de pression pour nous deux. L’enjeu était de n’en parler qu’une fois la finale assurée. Je suis quelqu’un d’extrêmement positif et Benoit beaucoup moins. Dans les discutions on serait partis à l’excès et ce n’était pas encore l’heure. Alors que cette semaine on se marre beaucoup. (Pour l’anecdote, Benoit Pourtanel écrivait, pour son frère, sur les réseaux sociaux le lendemain de la qualification : « T’es prêt mon gros poulet ? »et Jérôme Pourtanel répondait avec : « Les bélougas c'est du caviar ahaha » et Benoit répondait : « Et c'est trop couteux pour toi! Alors tu resteras au bouquetin »). Que ce soit lui ou moi, par rapport à l’objectif des clubs que nous dirigeons, nous sommes pleinement satisfaits et libérés d’une pression qui pesait parce que la saison est longue et nous n’étions pas sûr d’arriver à nos fins. On prend du coup beaucoup de plaisir à enfin se « fendre la gueule ».
 Benoit Pourtanel : Toute la saison on s’est tenu informé, on a échangé nos idées. Nous avons profité de l’un et de l’autre et échangé nos connaissances de hockey mais aussi sur nos adversaires respectifs. Maintenant je suis très fier de mon frère mais il en était capable. Il ne faut pas oublier qu’il a pris Neuilly sur Marne en 3e division et il les a emmenés en Ligue Magnus. Les compétences, il les a. Là où je suis encore plus fier de lui c’est qu’en arrivant dans une terre dans laquelle tout le monde avait plus ou moins des aprioris sur ses capacités, il y a une chose qui est sûr, c’est que moi je savais qu’il en était capable.

"Ils auront le plaisir de gagner mais pas la peur d’être éliminés."
"Une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout"

Ce n'est qu'un match amical de fin de saison sans enjeux ou le titre est important?
Jérôme Pourtanel : Non, le titre est super important. Que ce soit lui ou moi, nous n’avons pas travaillé pour nous arrêter là. Il n’y aura pas d’animosité et je pense que nous aurons deux ou trois matchs de très haut niveau avec la pression en moins sur les épaules des joueurs. Ils auront le plaisir de gagner mais pas la peur d’être éliminés. Je pense que pour les spectateurs ce sera une qualité de jeu, pour la deuxième division, fantastique. Si vous enlevez la pression négative aux joueurs et que vous ne mettez que du positif et de la volonté, le niveau des deux équipes va se multiplier. Le match retour contre les Français Volants a été le match de lancement d’une équipe qui a fait ressortir sa maturité. C’est ce qui a fait notre force en play-off et de ce fait l’équipe n’a jamais doutée.
Benoit Pourtanel : Je sais qu’il va coacher pour gagner mais qu’il ne se méprenne pas, je vais aussi coacher pour gagner. Pour en avoir parlé avec lui, en tant que coach, éducateur et formateur, notre objectif est atteint, maintenant la finale ce sera à nous de faire passer le message qu’une finale certes ça se joue, mais ça se gagne surtout. Ce sera une histoire d’homme où la vérité se fera sur le rectangle blanc.

"On sait que Tours va avoir autant envie de la gagner"

Comment abordez-vous cette finale??
Jérôme Pourtanel : En termes de jeu, on a joué trois systèmes de jeu cette année. On en a joué un quasiment à toutes les rencontres et on évolue le mieux sur celui-là. Ce que je déplore, c’est que nous avons été nettement moins percutants en supériorité numérique sur les play-offs même si nous avons joué contre des équipes qui étaient parmi les meilleures dans le jeu en infériorité numérique. C’est la seule chose sur laquelle je vais m’attacher à faire travailler mes joueurs.
Benoit Pourtanel : Nous sommes en pleine confiance mais ça n’enlève rien à la qualité des adversaires que nous avons pu croiser précédemment. On sait que Tours va avoir autant envie de la gagner. On est serein et on sait à quel niveau on doit jouer pour être victorieux.

"J’ai déjà dit à mon frère que j’allais le battre en deux matchs"

Comment voulez-vous gagner cette finale? En deux matchs secs ou en trois pour offrir plus de plaisir aux supporters ?
Jérôme Pourtanel : J’ai déjà dit à mon frère que j’allais le battre en deux matchs. C’est une anecdote mais ça reste une vraie ambition. Ceci dit si on gagne en trois matchs il n’y aura rien de grave.
Benoit Pourtanel : On souhaite la gagner en 120 minutes. Le meilleur scénario pour les supporters, quels qu’ils soient, aussi bien de Blagnac que de Tours, serait que le match se fasse sur 180 minutes, tout en allant remporter le match nécessaire à Tours. Ce sera à la plus grande joie des supporters de Tours qui auront la joie d’avoir deux matchs mais ayant la malchance d’avoir vu leur équipe perdre chez eux.




Prochain match :
Samedi, 21h, la patinoire de Blagnac aura la chance d’accueillir le premier match de la finale de Division 2 du championnat de France de hockey sur glace. Un match qui opposera les Belougas de Toulouse Blagnac aux Remparts de Tours.


Fabian Roque


mardi 1 avril 2014

Briançon prend l’avantage et à une main sur la Coupe Magnus !


Ligue Magnus : Match 5 à Briançon de la finale de Ligue Magnus

Retour au jeu des les hautes Alpes sur la grande patinoire de Briançon. Les deux équipes sont dos à dos avant ce match 5 avec deux victoires chacune.


1er tiers : Après un tir cadré de chaque côté dans la première minute, le match est parti sur un très gros niveau ! Lors de la première situation de supériorité numérique des Briançonnais, Hardy et les Angevins ont su bien résister contre cinq joueurs offensifs. Les Angevins, eux, ont eu un double jeu de puissance au milieu du premier tiers que les joueurs de Briançon ont su tuer.
A la 15e minute, Denny Kearney ouvre le score pour Briançon. Il se retrouve au poteau avec Hardy qui bloque très bien son poteau, mais Kearney lève bien le palet et trouve un angle impossible dans la lucarne. Quel but !  
Le premier tiers se termine sur le score de 1à 0 pour les joueurs locaux. La première ligne de Briançon a pris pour l’instant le dessus.

2e tiers :Un très gros retour des locaux qui double le score dès la 45e seconde sur un gros cafouillage devant Hardy, Bostjan Golicic double le score.
A la 10e, en infériorité et en contre, Albert, pour Angers loupe un face à  face ou plutôt Quemener, bien placé, ne laisse rien passer.
Ce deuxième tiers se termine comme le 1er avec un seul but et il est l’œuvre de Kearney, encore. Le break est fait mais le match n’est pas plié. Briançon a dominé les quarante premières minutes mais Angers n’est pas en finale pour rien !
Angers a bien moins frappé à la cage dans ce second tiers que Briançon ( 9 contre 18), alors comment voulez-vous marquer quand Quemener est efficace ?

3e tiers : Après 10 secondes de jeu, Dave Kearney se retrouve déjà sur le banc de la prison pour une crosse haute. Sur le powerplay, Angers touche la barre et sur l’action, en contre attaque, Matthieu Frecon garde mal le puck dans sa cross et ne peut défier Hardy. Ce dernier tiers commence très fort et Briançon tue la pénalité.
A la 11e et en supériorité numérique, Angers n’a pas réussit à se mettre en place ! Une seule frappe au but cadré mais Quemener, non caché, repousse parfaitement. Angers n’est pas tranchant sur ses actions.
Les Angevins s’enhardissent un peu plus dans les dix dernières minutes du match mais en vain.
A 3 min de la fin du match on se demande maintenant quand Simon Lacroix, le coach d’Angers, fera sortir son gardien. Il demande un temps mort mais ce doit être un de ses joueurs qui le pose et pas trop tard, c'est-à-dire avant la reprise du jeu. Au final le jeu reprend et ne sera stoppé qu’à 1min20 de la fin sur une pénalité sifflée contre Angers. Sur le face-off, Labrecque est pénalisé pour Briançon ! Hardy peut alors sortir et laisser ses coéquipiers en supériorité numérique mais avec une cage vide. Il n’en sera rien, Briançon s’impose 2 à 0 et mène désormais la série 3 à 2 !


Briançon a étalé toute une palette de technique, avec notamment David Kearney que l’on a vu réaliser de jolie geste technique. Les joueurs de Luciano Basile ont su marquer aux moments importants dans les deux premiers tiers et défendre comme de beaux diables.
Roland Quemener réussit un beau blanchissage et est élu MVP de son équipe.
Hardy, de son côté, réussit tout de même un beau match mais l'attaque de Briançon a été plus forte.


Fabian Roque